Le projet visant à construire de nouvelles résidences étudiantes au Collège de Valleyfield suit son cours mais le cheminement est plus long qu’anticipé.
Initialement, les coûts préliminaires liés à ce dossier s’élevaient à 7,5 millions $. Le ministère de l’Éducation a toutefois donné son autorisation pour un emprunt de 5 millions $ de sorte que la direction du Collège a été forcée de revoir le dossier.
Un nouvel immeuble abritant les résidences étudiantes doit être érigé sur un terrain acquis en partenariat avec la Ville de Salaberry-de-Valleyfield qui est partenaire du Collège dans ce projet. Située sur la rue Saint-Thomas à proximité du Cégep, la nouvelle résidence devait comprendre trois ou quatre étages mais à la suite des récents développements, le Collège s’orienterait plutôt vers l’édification d’un bâtiment de deux étages. Dans l’ensemble, le nombre de chambres doit passer de 88 à 110, incluant la possibilité de rénover un étage de la résidence existante.
«Nous devons revoir notre stratégie avec le conseil d’administration», a indiqué au Journal Saint-François la directrice générale du Collège de Valleyfield, Suzie Grondin. «C’était un projet de longue haleine et des étapes ont été plus longues que prévu. Maintenant, il faut procéder avec la réalisation. Ça fait deux ans que le projet doit partir», de signifier Mme Grondin, qui a succédé à Guy Laperrière au poste de DG en février dernier.
La directrice générale veut accélérer le processus afin que le projet de nouvelles résidences étudiantes se concrétise en 2017. «Il faut relancer tout ça. On réussit à composer avec la situation actuelle mais les chambres sont désuètes», affirme Mme Grondin.
Le président du conseil d’administration, Jean-Claude Lecompte est d’accord pour dire que le projet doit se faire en 2017. «C’est clair que le Collège utilisera le 5 millions $ du ministère et que de nouvelles résidences étudiantes seront construites au centre-ville. Il faut voir comment réaliser le projet avant d’aller en appel d’offres», a commenté M. Lecompte.
«Plusieurs hypothèses seront étudiées. Un partenariat public privé (PPP) n’est pas écarté. Nous pourrions aussi retourner au ministère de l’Éducation s’il y a lieu. Tout de même, le temps presse et il faudra prendre une décision dans les prochains mois», devait-il certifier.
