La juge Marie-Chantal Doucet a ordonné la confection d’un rapport sexologique et d’un rapport présententiel dans la cause d’Éric Robillard, un homme coupable de possession et de distribution de pornographie juvénile d’une violence rarement vue.
C’est à la suite d’un signalement survenu en 2015 concernant une vidéo contenant de la pornographie juvénile partagée via internet, qu’une enquête a été déclenchée par la police. Les enquêteurs sont parvenus à identifier l’expéditeur comme étant Éric Robillard, un résident de Coteau-du-Lac.
Lors de la perquisition qui a eu lieu au domicile de l’accusé, les policiers ont mis la main sur du matériel informatique contenant 555 images de pornographie juvénile et 640 vidéos de pornographie juvénile. Au moment des faits, la Sûreté du Québec avait également perquisitionné dans six autres résidences et procédé à l’arrestation de cinq autres individus dans les régions de Sorel-Tracy, Saint-Jérôme et Trois-Rivières. Le corps policier avait à l’époque publié un communiqué afin d’informer que les gens arrêtés avaient tous téléchargé et distribué un fichier d’une violence rarement vue.
Lors de sa comparution, qui s’est déroulée le lundi 5 février, l’accusé représenté par Me Marie-Christine Latour a reconnu sa culpabilité à chacun des chefs d’accusation. «Vous le faites sans que personne ne vous ait mis de pression et fait de promesses ?», a questionné la juge Doucet. Ce à quoi Éric Robillard a indiqué que c’était de son plein gré.
La cause reviendra à la cour le 24 mai prochain. La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Marianne Tremblay, a dit croire qu’il n’y aura pas de suggestion commune dans le dossier.
