RÉFÉRENDUM. La population de Sainte-Barbe s’est prononcée par voie de référendum et une nouvelle caserne d’incendie sera érigée au coût estimé à 1,6 million $ dans les prochains mois.

L’exercice démocratique a suscité la participation de 351 des 1229 électeurs éligibles à voter et 74,5% d’entre eux ont fait leur croix sur la case associée au OUI, le dimanche 17 septembre lors du vote par anticipation ainsi que le 24 septembre à l’occasion de la journée du scrutin.

Un total de 254 citoyens se sont montrés favorables au projet et 87 Barberivains ont opté pour le NON au référendum. «La construction d’une nouvelle caserne d’incendie dans la municipalité de Sainte-Barbe est maintenant une réalité et non plus un rêve», se réjouit la mairesse de la municipalité, Louise Lebrun. «Le conseil municipal est bien content. Nous savions que nous pouvions faire confiance au bon jugement de nos citoyens», devait-elle signifier.

Le résultat sera transmis au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du Territoire (MAMOT) afin de confirmer le règlement d’emprunt et du même coup la subvention couvrant 60% de la facture des coûts rattachés à la réalisation de ce projet.

«Les démarches se poursuivront dans les prochains jours avec les architectes et les ingénieurs afin de respecter l’échéancier pour aller de l’avant quant aux appels d’offres», a élaboré Mme Lebrun. Selon les prévisions, les travaux devraient commencer au printemps 2018.

Le remplacement de la vétuste caserne bâtie il y a 43 ans est considéré comme prioritaire depuis la fin de l’année dernière par le gouvernement du Québec, qui défrayera près de 970 000 $ du coût projeté de 1,6 million $. Le soutien financer gouvernemental comprend aussi un octroi de 156 356 $ émanant de la taxe sur l’essence alors que 68 894 $ seront puisés dans les réserves de la municipalité.

Les payeurs de taxe assumeront le reste de la facture, une somme de 420 998 $ qui sera répartie sur 25 ans à raison d’une ponction annuelle de 28,15 $ par propriété.

L’actuelle caserne d’incendie souffre de désuétude et le bâtiment existant n’est plus conforme à plusieurs articles de loi. Des murs en préfini ont notamment un indice de propagation de flammes élevés, des espaces sont surchargés de véhicules et le plancher de l’étage a un degré insuffisant de résistance au feu.