COVID-19: 660 000 vaccins en un an au CISSSMO
Au cours de la dernière année, 660 000 doses de vaccin contre la COVID ont été administrées en Montérégie-Ouest. (Photo Journal Saint-François - Archives)
Le Centre de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest dresse un bilan positif de la première année de vaccination contre la COVID. Malgré tout, le directeur de la campagne, Vincent Tam, aimerait la voir prendre une vitesse de croisière accélérée.
«Vers février/mars, on aimerait donner 30 000 doses par semaine, a indiqué M. Tam. C'est impressionnant ce qu'on a fait jusqu'à présent. Mais aujourd'hui [16 décembre], on relance nos efforts pour les personnes vulnérables.»
Il se donne 15 000 doses par semaine en ce moment en Montérégie-Ouest. Si bien que la région aimerait doubler son rythme, un peu à l'image de l'ensemble du Québec.
La couverture vaccinale de la région se situe à 87 %. Une statistique qui comprend les gens qui ont reçu une dose, sont adéquatement vaccinés ou ont reçu leur dose de rappel. Les résidents des centres d'hébergement et de soins de longue durée et des résidences pour aînés de diverses natures ont tous reçu leur troisième dose. Pour ce qui est des 5-11 ans, dont la campagne bat son plein en décembre, 45 % ont obtenu leur première dose.
Vincent Tam répondait aux questions du Saint-François avant la conférence de presse du gouvernement de jeudi soir. Les indications quant à la troisième dose ont été précisées. On réduit l'écart pour obtenir cette dose de rappel. Plusieurs strates de population voudront l'avoir rapidement, surtout avec la présence du variant Omicron.
Le directeur de la campagne de vaccination devra mobiliser les troupes pour répondre à la demande. «On a réouvert la plateforme jecontribue, informe-t-il. On a eu de belles réponses. Notre enjeu est pour les évaluateur (infirmières et inhalothérapeutes). On a besoin d'aide. On ne cesse pas nos efforts de recrutement.»
Les cliniques de vaccination sont toujours ouvertes à Valleyfield, Mercier, Candiac et Vaudreuil.On a opté pour des stations à ces endroits, ce qui a contribué au succès de la campagne. «C'est une organisation qui nécessite moins de personnel, explique M. Tam. Elle a fait ses preuves notamment pour son efficience.»
Quant aux équipes mobiles, en ce moment, elles se concentrent autour des enfants d'ici à Noël. Ensuite, on évaluera les priorités. Ces cliniques vont répondre aux besoins, entre autres auprès des personnes vulnérables et du personnel du réseau de la santé.