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Alexandra Labelle excitée à l’idée d’être une hockeyeuse professionnelle
le lundi 08 août 2022
Modifié à
Alexandra Labelle (# 13) s'est jointe à la franchise montréalaise de la Premier Hockey Federation. (Photo - Archives Marc St-Pierre)
Alexandra Labelle touche son rêve. La hockeyeuse le fait pour elle, mais aussi pour les générations qui vont suivre. Signer un contrat professionnel avec la franchise de la Premier Hockey Federation (PHF) représente beaucoup pour la Gonzaguoise.
«C’est vraiment spécial et plaisant de faire progresser le hockey féminin, mentionne l’une des premières joueuses à s’être entendue avec la nouvelle équipe professionnelle de Montréal. Je suis consciente que ce n’est pas moi qui vais en bénéficier à son plein potentiel. Mais je le fais pour les petites filles qui pourront gagner leur vie tout en poursuivant leur passion.»
Rappelons que Montréal a adhéré à la PHF le mois dernier. Un circuit qui a vu le jour en 2015 et dont les franchises sont principalement basées aux États-Unis. Les sept équipes actives en 2022-23 rivaliseront pour la Coupe Isobel.
Sept hockeyeuses ont apposé leur nom sur un contrat avec l’équipe montréalaise. Outre Labelle, on retrouve également Sarah Lefort d’Ormstown.
«J’attends cette opportunité depuis la fin de mon parcours universitaire avec les Carabins de Montréal il y a deux ans, souligne-t-elle. Je m’entraîne avec les professionnelles qui participent aux tournées de la Professionnal Women’s Hockey Players Association (PWHPA) même s’il n’y avait pas de ligue.»
On retrouvait une formation professionnelle à Montréal auparavant. Les Canadiennes ont cependant plié bagage en 2019 avec la cessation des actions de la Ligue canadienne de hockey féminin.
La PHF inspire confiance selon Labelle. La ligue a de bonnes assises et compte sur de nouveaux investisseurs. Plusieurs joueuses s’y intéressent également, avec l’objectif de développer le volet féminin du sport.
Une joueuse plus complète
Labelle a hâte de vivre la vie professionnelle. Toucher un salaire pour faire ce qu’elle aime, jouer au hockey. Mais vivre les voyages entre coéquipières et surtout, compétitionner pour un championnat. «Ça fait longtemps que je n’ai pas joué une saison complète, confie l’athlète de 26 ans. Je suis une joueuse qui n’est pas considérée comme une vétérane ni comme une recrue. Je peux amener de l’offensive à l’équipe et faire des jeux. J’ai aussi peaufiné mon jeu défensif avec la PWHPA, ce qui est important dans ce niveau de jeu.»
La franchise de Montréal s’entraînera au complexe 21.02 situé dans l’arrondissement de Verdun. Quant aux parties, l’aréna local n’est pas déterminé, mais l’équipe pourrait se déplacer en région pour faire la promotion du hockey féminin. Le calendrier régulier se déroule entre les mois de novembre et avril.
À Montréal, elle se retrouvera dans un environnement connu alors qu’elle a brillé durant cinq saisons avec les Carabins. Labelle y a totalisé 90 points en 97 parties; elle a notamment remporté le championnat des compteuses en 2017-18. De plus, elle a largement contribué au championnat universitaire canadien en 2016 avec les buts gagnants en demi-finale et en finale.
«C’est vraiment spécial et plaisant de faire progresser le hockey féminin, mentionne l’une des premières joueuses à s’être entendue avec la nouvelle équipe professionnelle de Montréal. Je suis consciente que ce n’est pas moi qui vais en bénéficier à son plein potentiel. Mais je le fais pour les petites filles qui pourront gagner leur vie tout en poursuivant leur passion.»
Rappelons que Montréal a adhéré à la PHF le mois dernier. Un circuit qui a vu le jour en 2015 et dont les franchises sont principalement basées aux États-Unis. Les sept équipes actives en 2022-23 rivaliseront pour la Coupe Isobel.
Sept hockeyeuses ont apposé leur nom sur un contrat avec l’équipe montréalaise. Outre Labelle, on retrouve également Sarah Lefort d’Ormstown.
«J’attends cette opportunité depuis la fin de mon parcours universitaire avec les Carabins de Montréal il y a deux ans, souligne-t-elle. Je m’entraîne avec les professionnelles qui participent aux tournées de la Professionnal Women’s Hockey Players Association (PWHPA) même s’il n’y avait pas de ligue.»
On retrouvait une formation professionnelle à Montréal auparavant. Les Canadiennes ont cependant plié bagage en 2019 avec la cessation des actions de la Ligue canadienne de hockey féminin.
La PHF inspire confiance selon Labelle. La ligue a de bonnes assises et compte sur de nouveaux investisseurs. Plusieurs joueuses s’y intéressent également, avec l’objectif de développer le volet féminin du sport.
Une joueuse plus complète
Labelle a hâte de vivre la vie professionnelle. Toucher un salaire pour faire ce qu’elle aime, jouer au hockey. Mais vivre les voyages entre coéquipières et surtout, compétitionner pour un championnat. «Ça fait longtemps que je n’ai pas joué une saison complète, confie l’athlète de 26 ans. Je suis une joueuse qui n’est pas considérée comme une vétérane ni comme une recrue. Je peux amener de l’offensive à l’équipe et faire des jeux. J’ai aussi peaufiné mon jeu défensif avec la PWHPA, ce qui est important dans ce niveau de jeu.»
La franchise de Montréal s’entraînera au complexe 21.02 situé dans l’arrondissement de Verdun. Quant aux parties, l’aréna local n’est pas déterminé, mais l’équipe pourrait se déplacer en région pour faire la promotion du hockey féminin. Le calendrier régulier se déroule entre les mois de novembre et avril.
À Montréal, elle se retrouvera dans un environnement connu alors qu’elle a brillé durant cinq saisons avec les Carabins. Labelle y a totalisé 90 points en 97 parties; elle a notamment remporté le championnat des compteuses en 2017-18. De plus, elle a largement contribué au championnat universitaire canadien en 2016 avec les buts gagnants en demi-finale et en finale.