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40e anniversaire de l’Association des bénévoles de l’Hôpital du Suroît : une présence bienveillante dans un lieu chargé d’émotion

Il y a 5 heures
Modifié à 14 h 44 min le 24 février 2025
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Jocelyne Primeau, Kim Pérusse, Francine Pilon, Carmen Ducharme et Michelle Bigras sont fières de contribuer aux usagers de l'établissement de santé via l'Association des bénévoles de l'Hôpital du Suroît. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)

Une visite à l’hôpital peut avoir quelque chose de déstabilisant. Mais des gens vêtus d'un dossard bleu assurent un accueil chaleureux aux usagers de passage au centre hospitalier. L’Association des bénévoles de l’Hôpital du Suroît a récemment célébré son 40e anniversaire et ses membres affichent une fierté de contribuer, à leur façon, à la santé de leur communauté.

Les bénévoles sont visibles à la boutique, au département d’oncologie et depuis peu à l’entrée de l’hôpital. Ils dirigent les gens dans l’établissement de huit étages et quelque 200 lits. Ils offrent un accueil cordial à des gens qui viennent parfois pour recevoir des traitements ou un diagnostic.

Jocelyne Primeau a rejoint le groupe de bénévoles peu de temps après sa retraite. Ne rien faire, ce n’était pas pour elle. «Faire mon bénévolat ici c’est un besoin aussi nourrissant qu’un repas, soutient celle qui est aujourd’hui vice-présidente. Ça me permet de rencontrer des gens et de les aider. J’ai le sentiment du devoir accompli.»

Un message qui semble faire l‘unanimité. «Un bénévole, si ce n’est pas payé, c’est parce que ça n’a pas de prix», de lancer avec aplomb la secrétaire Kim Pérusse. 

«Ne parlez pas contre mon hôpital, prévient Carmen Ducharme. Je l’ai sur le cœur. » Après une carrière de 40 ans en comptabilité à l’hôpital, elle est bénévole de l’Association depuis 2001. 

Francine Pilon assure la présidence du groupe composé d’une quarantaine de personnes. «Un bénévole, c’est précieux, de dire celle qui aimerait recruter des membres. C’est chargé d’émotions un hôpital. Au point où les gens perdent leur orientation. La présence calme et bienveillante du bénévole fait toute la différence.»

Boutique et friperie

La boutique à l’entrée permet d’acheter  un petit réconfort, un magazine ou un cadeau. Assez que les profits ont permis de remettre 281 285,40$ à l’Hôpital l’an dernier.

Un montant qui aide au confort et à la sécurité des résidents. «Récemment, l’Association avait 35 000$ à remettre, a expliqué Marie-Claude Guilbault, chef de service bénévolat et soins spirituels par intérim. La direction des ressources hospitalières a écrit à tous les gestionnaires pour connaître leurs besoins et tous les secteurs ont reçu leur part.»

Une friperie s’est ajoutée depuis l'automne. Un service qui découle d’une recommandation du commissaire aux plaintes.

«Des usagers arrivent parfois ici pour une hospitalisation plus longue que prévu, ou les vêtements ont dû être découpés, laisse savoir Michelle Bigras, administratrice. On récolte des vêtements pour eux.» Une collaboration avec le Centre du Partage permet d’acquérir un inventaire à moitié prix.

Un peu d’histoire

  • L’Association des bénévoles du Centre hospitalier régional du Suroît (devenu l’Hôpital du Suroît depuis) a vu le jour le 11 février 1985  
  • Entre 1946 et 1964, les Dames patronnesses, les femmes des médecins, assuraient un service bénévole
  • Un projet a revu le jour en 1981 avant d’être structuré avec l’Association connue depuis
  • Le 40e anniversaire sera souligné par un dîner le 30 avril à l’occasion de la Semaine de l’action bénévole. Un moment pour réunir les membres actuels et anciens de l’Association

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