L’élite sportive de Beauharnois-Salaberry a désormais accès à des services particuliers dans la région. Une véritable fabrique d’athlètes s’installe afin de permettre aux sportifs d’atteindre les plus hauts niveaux.

Une vingtaine d’athlètes, reconnus par leur fédération, sont donc admis dans le pôle montérégien, Excellence chez nous,  lié avec le Centre régional d’entraînement multisport.

Les sportifs pourront donc profiter de la salle de musculation de la Cité des Arts et des Sports, des soins de Physiothérapie Champlain. Des services médicaux, nutritifs ou psychologiques pourront également être offerts aux athlètes dans la région.

Un pôle qui aura un impact immédiat dans le développement de certains athlètes. Une vingtaine d’athlètes y ont été admis. Trois étaient présents au dévoilement jeudi, tandis que le nom des autres athlètes demeure confidentiel.

«C’est idéal que ce soit à Valleyfield, a convenu la skieuse Heidi Roussin. Je devais aller à Montréal, au Centre Claude-Robillard, trois soirs par semaine après l’école. Maintenant, je vais pouvoir avoir un lieu d’entraînement à proximité. » La Campivallensienne compte bien requérir davantage les services du physiothérapeute ou d’un psychologue sportif si les besoins se font sentir.

Membre de l’équipe nationale de kayak d’eau vive, Florence Maheu aurait aimé avoir accès à ses services auparavant. Elle aurait ainsi pu s’éviter un exil à Gatineau pour ses études collégiales. «Quand je reviens la fin de semaine ou l’été, je payais à chaque entraînement à la CAS, a-t-elle indiqué. Les services en physiothérapies, je vais pouvoir les utiliser sans avoir à me déplacer. C’est un soutien de plus, je vois plusieurs avantages. »

Joueuse de basketball en fauteuil roulant, Sandrine Bérubé rêve des Jeux paralympiques. L’athlète de Beauharnois a jugé intéressant de pouvoir profiter de la salle de musculation gratuitement. Elle aimerait aussi consulter une nutritionniste pour la propulser dans son évolution.

Contribuer au développement

Jasmin Felx de Loisir et Sport Montérégie souhaite voir les jeunes s’accomplir à travers leur passion. Mais aller au bout de ses rêves nécessite parfois plus de ressources. «Un pôle local au lieu d’aller à Montréal ou Longueuil peut faire tout une différence. »

Denise Marion, directrice générale d’Excellence chez nous, explique que le but est de monter des coffres d’outils adéquats pour les athlètes. «Notre mission est de contribuer au développement des athlètes et des intervenants de haut niveau, a-t-elle expliqué. On souhaite aussi l’accroissement du tourisme sportif. »

Aucun coût n’est relié à l’implantation du pôle régional. On se dit en mesure d’offrir 1000 $ en services à chacun des athlètes identifiés. On envisage tenir un événement bénéfice, s’adjoindre un partenaire financier ou recevoir des sommes de Québec.