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Vaudreuil-Soulanges

Le budget Girard bien accueilli par les banques alimentaires

le vendredi 28 mars 2025
Modifié à
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le budget du ministre Eric Girard est bien accueilli par la banque alimentaire du Suroît. (Photo Journal Saint-François - Archives)

À l'instar du réseau de Banques alimentaires du Québec (BAQ), la banque alimentaire Moisson Sud-Ouest accueille favorablement l’aide annoncée dans le budget 2025-2026 du gouvernement du Québec, présenté mardi par le ministre des Finances, Éric Girard.

«Cette annonce contribuera directement à soutenir les personnes en situation de précarité alimentaire dans notre région, mentionne l'organisme dans un communiqué. L’aide financière reçue sera entièrement consacrée à l’achat de denrées alimentaires, permettant ainsi d’assurer un approvisionnement stable aux organismes que nous desservons. Cette initiative vient renforcer notre mission de lutte contre l’insécurité alimentaire et d’amélioration du soutien offert aux communautés du Suroît.»

Le directeur général de Banques alimentaires du Québec, Martin Munger, note que «Aux 10 M$ déjà prévus, s’ajoute une aide de 24 M$ pour de l’achat de denrées, offrant ainsi une meilleure prévisibilité. À cela s’ajoute un appui de 3 M$ sur 3 ans qui permettra la mise en place d'initiatives d'approvisionnement autonomes, essentielles pour répondre à l'augmentation anticipée des demandes d'aide alimentaire. »

Celui-ci estime que les effets du contexte politique et de la conjoncture économique sur la demande alimentaire sont fréquemment sous-estimés. «L’alimentation représente l’un des premiers postes de dépenses que les Québécois et Québécoises réduisent en période d'incertitude économique et de récession, exerçant ainsi une pression accrue sur les banques alimentaires. Nous sommes ravis de pouvoir compter sur un partenaire conscient de ces enjeux. »

«La faim justifie les moyens»

Moisson Sud-Ouest a lancé au début du mois de mars sa campagne La faim justifie les moyens, dont la mission d’envergure est de «combattre la faim, une assiette à la fois.» Déjà, plusieurs donateurs se sont manifestés depuis le début de cette campagne.

L'organisme fait face à une augmentation des demandes d’aide alimentaire, alors que que sa mission est plus que jamais entravée par des défis financiers. Chaque jour, elle doit composer avec des dépenses inévitables.

«Chaque mois, Moisson Sud-Ouest vient en aide à plus de 15 500 personnes par mois, dont plus de 35 % sont des enfants. Pour y arriver, il faut bien plus que des denrées alimentaires : il faut des ressources, de l’équipement et une logistique bien rodée. Les coûts s’accumulent rapidement», fait-on valoir.

Aussi, pour rouler à l’année, l'organisme doit assumer des coûts approximatifs de:
-400 000 $ pour maintenir l’entrepôt de nourriture
-300 000 $ pour payer la main d’oeuvre qui s’occupe de l’entrepôt
-100 000 $ pour l’entretien de nos véhicules