Considéré par les joueurs comme le plus beau terrain de pétanque de la région, le parc Salaberry comporte tout de même une grande lacune. L’éclairage est jugé inadéquat par les boulistes.

L’ennemi numéro un des joueurs du Club de pétanque de Valleyfield ne se trouve pas dans l’équipe adverse. Il se situe plutôt dans les airs et a comme fonction d’éclairer la surface de jeu. «Ça fait des années qu’on demande à la Ville d’améliorer l’éclairage, mentionne le président du Club de pétanque de Valleyfield, Michel Bouchard. Je me suis déjà adressé au maire, au conseiller Jacques Smith et même au Service récréatif, mais rien n’a été fait. Je n’ai même eu aucune réponse de leur part.» 

La problématique entourant l’éclairage complique grandement la tâche des joueurs, surtout en fin de saison alors que le soleil se couche beaucoup plus tôt. «Il y en a des lumières, mais malheureusement, elles n’éclairent pas aux bons endroits, fait valoir le président du Club de pétanque de Valleyfield. C’est particulier, car la Ville nous dit que son technicien peut passer seulement le jour pour bien placer l’éclairage, mais le jour, on ne voit pas la lumière. Ça serait tellement simple de le faire en soirée.» 

Le problème suscite l’indignation de certains joueurs. Comme ce septuagénaire rencontré en bordure de terrain. «Le maire et les conseillers oublient quelque chose d’important, assure l’homme. Nous sommes des retraités. C’est nous qui allons voter à la prochaine élection. Nous ne demandons pas grand-chose. Simplement d’avoir de l’éclairage pour jouer à la pétanque. Je souhaite vraiment que ce soit bien compris.» 

À une certaine époque, en plus de l’éclairage, la condition du terrain laissait aussi à désirer. Cependant, l’administration municipale a fait livrer trois voyages de poussière de roche. «Je me souviens très bien que c’est nous qui avons eu à étendre la roche avec des brouettes et des pelles, souligne M. Bouchard. J’avais payé le souper des gens qui nous avaient aidés.»

Invité à commenter la situation, le conseiller municipal Jacques Smith invite les membres à la discussion. «Ça fait très longtemps que la demande a été faite, concède M. Smith. Tellement que je croyais que la problématique était réglée. J’invite les membres à communiquer avec moi afin pour discuter et pour qu’ensemble nous regardions ce qui peut être fait et que nous trouvions une solution.»