Propulsée par une température idéale, la deuxième édition du Festi-Bières a rassasié les visiteurs ce week-end. Des gens qui avaient l’esprit à la découverte alors qu’une centaine de brassin moussaient au parc Sauvé.

«C’est super extra, a d’abord lancé le directeur Jean-Luc Pomerleau. On a été gâté par la nature et la population. J’ai l’impression qu’on va sortir un score pour le Défis-Logis. » Déjà, on estime à plus de 10 000 le nombre de visiteurs sur le site.

Il a constaté avec joie que des gens de Laval, Joliette, Terrebonne et Saint-Bruno ont afflué au parc Sauvé qu’il a qualifié de fleuron provincial. «Ça été un beau lieu de découverte avec une belle variété de breuvages, de nourritures et de saveurs, indique-t-il. Je suis fier que ça  a permis d’amener d’autres retombées dans la Ville. C’est une belle offre touristique. »

M. Pomerleau rend crédit à ses nombreux bénévoles qui multiplient la qualité de l’accueil sur le site. Tellement que la microbrasserie Le Naufrageur a déjà signé son formulaire pour revenir du 15 au 18 juin 2017.

Primeurs à Valleyfield

Parmi les kiosques qu’on retrouve sur place, on ne peut ignorer celui de la Ferme-Brasserie Schoune, de Saint-Polycarpe, principal commanditaire de l’événement. Le propriétaire et sommelier en bière, Patrice Schoune, révélait que trois de ses produits venaient tout juste de remporter des prix lors du U.S. Open Beer Championship qui se tenait en Ohio la semaine dernière.

L’un de ceux-ci, la «Lambic Framboise» a remporté la médaille d’or dans la catégorie Belge- Sour Ale, tout comme lors des Grands Prix canadiens de la bière présentés le 28 mai dernier à Vancouver. Une autre de ses bières, médaillée d’argent à Chicago, était servi en primeur à Valleyfield

Les Brasseurs du Temps avaient également réservé une DumDuminator vieillie dans un baril de bourbon. «Je fais 13 festivals au Québec cet été, a dit Olivier Godin. Les gens sont amateurs de bières partout. Il existe tellement de produits différents. »

Du festival campivallensien, il constatait avec joie que l’événement avait pris de l’ampleur, pratiquement le double de kiosques par rapport à sa première édition. En plus, la cause, le projet Défi-Logis qui consiste à la construction d’un immeuble de huit logements pour des gens ayant une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme, est noble. «Juste ça, ça nous rend heureux», indiquait-il.

M. Godin pensait passer une dizaine de barils de 50 litres durant les quatre jours.

Un peu plus loin, on retrouvait le Bikecoeur. Nouveau dans le domaine brassicole, l’entreprise de Sherrington participait à l’un de ses premiers festivals. Là aussi, les fûts coulaient abondamment.

Du côté de Maltéus, on a servi un cask de sa Alexandre Buntin. Une dégustation particulière de ce produit qui a mûri avec des cubes de chênes qui ont trempé dans du whiskey.

Pour Harricana, désormais installé à Montréal, le monde de la bière n’a pas de frontières. «Le site est merveilleux et on sent que les gens sont ici pour découvrir des choses, a révélé Marie-Pier Veilleux. Les gens peuvent explorer des saveurs ou des arômes. »

Comme l’esprit était à la découverte, cette microbrasserie avait déployé une grosse équipe. Les gens étaient prêts à répondre aux questions et faire déguster huit bières différentes. Dans ses installations montréalaises, Harricana se spécialise dans les accords bières et mets.

(Avec la collaboration de Mario Pitre)