La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) se défend férocement de ne pas être intervenue rapidement le vendredi 4 novembre à Rivière-Beaudette, alors qu’une dame en choc nerveux a dû patienter 80 minutes avant de finalement être évaluée par les paramédics.
La dame qui arrivait à son domicile a été victime d’un choc nerveux lorsqu’elle a constaté que sa résidence était la proie des flammes. Sur place, les pompiers ont demandé l’assistance des paramédics puisque l’occupante de l’endroit démontrait des signes de détresse. Toutefois, un délai interminable est survenu entre le moment de l’appel et l’arrivée des secours.
Chez CETAM, le relationniste Luc Latreille explique que sur les quatre véhicules en service à ce moment, trois étaient déjà sur la route et que l’appel n’a pas été jugé prioritaire. «L’appel est entré chez Alerte Santé. Il a été classée P-7, informe M. Latreille. Ce qui veut dire que c’est une situation clinique stable sans risque identifié. Il est évident que nous ne pouvions pas prendre le dernier véhicule disponible pour répondre à cette demande.»
Le temps d’attente de 80 minutes n’est pas jugé inadéquat par Luc Latreille, pour une circonstance comme celle-ci. D’ailleurs, le paramédic insiste pour dire que si l’appel avait été jugé prioritaire, une équipe se serait mise immédiatement en direction. «Généralement, nous réussissons à répondre rapidement aux appels. Si cette demande avait été jugée prioritaire, on aurait pu prendre un véhicule à Vaudreuil ou celui qui restait à Salaberry-de-Valleyfield mais, ce n’était visiblement pas le cas.»
Toujours selon Luc Latreille, de deux à quatre véhicules sont attitrés à Salaberry-de-Valleyfield par tranche de 24 heures. «C’est un nombre suffisant, assure-t-il. Lorsqu’un appel nous est acheminé, il est traité en priorité et le véhicule le plus apte est alors mis en direction. Toutefois, je le répète, en aucun temps, le dernier véhicule disponible sera affecté sur les lieux d’une situation qui n’est pas prioritaire, comme c’était le cas vendredi dernier pour l’incendie de Rivière-Beaudette.
