Dans un communiqué publié le 23 avril, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield mentionne que sur les 920 chats accueillis aux Services animaliers en 2017, seulement 20 ont pu être retournés à leurs propriétaires (2 %). On parle aussi de 88 chiens sur 200 (44 %).
Sur ce total de 108 animaux, seulement 22 ont retrouvé leur propriétaire grâce à leur identification, les autres l’ont été grâce à des annonces, par exemple. Au regard de ces statistiques, le constat est sans appel, a commenté Josée Bilodeau, directrice des Services animaliers de Salaberry-de-Valleyfield.
«Sans licence, il est beaucoup plus long et bien plus difficile de retrouver le propriétaire d’un animal.» C’est pourquoi les Services animaliers de Salaberry-de-Valleyfield incitent les citoyens à se procurer leurs licences.
La règlementation municipale est claire à cet effet. Il est recommandé de faire micropucer son animal ou à acheter une licence et à la renouveler annuellement, et ce, avant le 1er juin ou dans les 15 jours suivants l’acquisition de l’animal.
Les citoyens sont invités à commander leur licence en ligne (www.sasdv.ca) ou à se présenter aux Services animaliers, au 2555 boulevard Mgr. Langlois. Le tarif est identique à l’an dernier, soit 20 $ pour un chien et 15 $ pour un chat. Le paiement comptant, par carte de crédit et de débit est accepté.
Le micropuçage représente toutefois un choix plus économique, plus efficace et plus sûr. Les Services animaliers sont dotés de scanneurs permettant d’identifier rapidement un animal possédant une micropuce. Pour les chats, les propriétaires peuvent remplacer la médaille (15 $) par l’option de la micropuce (45 $), bonne pour la durée de vie de l’animal.
Pour plus de sécurité, les chiens peuvent aussi être micropucés (45 $), mais cela ne remplace pas la médaille qui reste obligatoire, car visible, dans ce cas. Les animaux déjà micropucés ailleurs peuvent être ajoutés au registre local moyennant les frais nécessaires. Tous les animaux adoptés aux Services animaliers sont micropucés avant leur départ. (M.P.)
La plupart des chats et chiens recueillis l’an dernier n’avaient pas de licence

