Cinq golfeuses de Saint-Zotique reviennent enchantées d’une compétition internationale 100 % féminin

Cinq golfeuses, membres du Club de Saint-Zotique, ont défendu les couleurs du Canada à la première édition de la F-Cup au Maroc. Elles sont revenues emballées de cette expérience qui démontre que le mot golf ne signifie pas Gentleman only, ladies forbidden.

Du 17 au 25 novembre, Andrée Asselin, Lise Castonguay, Lise Ekemberg, Sylvie Lévesque et Guylaine Michaud ont croisé le fer, soit dans ce cas-ci, avec des Françaises et des Marocaines. Le F de F-Cup avait plusieurs significations, soit fraternité, féminin et francophonie. 

Andrée Asselin et Lise Ekemberg avaient eu vent de la compétition lors de leur participation au camp de golf 100 % féminin organisé par Sébastien Néron et Suzanne Dubuc.

Rapidement le mot s’est passé et les 36 places réservées aux Canadiennes ont été comblées. Le Club de Saint-Zotique comptait le plus de représentantes dans l’alignement canadien.

«C’est la passion du golf, indique Sylvie sur ce qui l’a amenée à participer. L’aventure. Je voulais faire partie de cette première édition.»

Les cinq femmes, ont tous un handicap de 23 ou moins. Elles disputent des compétitions comme l’Interclub. La F-Cup représentait un défi supplémentaire. 

Elles ont été réparties dans les trois équipes du Canada pour la compétition qui se déroulait sur quatre rondes selon la formule matchplay.

Solidarité féminine

Les cinq golfeuses ont bien sûr apprécié la solidarité féminine autour de la compétition. Il y a bien sûr eu des particularités culturelles, et linguistiques, même si les athlètes étaient toutes francophones.

Mais l’esprit était au plaisir. «Je me sens privilégiée d’avoir pu créer des liens avec les autres membres, a signifié Guylaine. On s’est dit qu’on allait se revoir.»

Les participantes ont aussi eu l’opportunité de goûter aux saveurs marocaines et s’imprégner de la culture durant leur séjour.

Terrain prestigieux

Déjà le terrain Mazagan, dessiné par le professionnel Gary Player, était à couper le souffle. «Le terrain était long, sur le bord de la mer avec des greens immenses et difficiles, ont résumé les femmes. Les griffes de sorcières nous ont donné du fil à retordre.» Ces griffes ne grafignent pas, mais les balles qui s’engouffrent dans ces herbes recourbées deviennent difficiles à sortir.

Un terrain si prestigieux que la championne du Maroc, qui participait à la F-Cup, n’avait jamais joué sur ce terrain auparavant. 

Le golf de Mazagan au Maroc a représenté un coup de d'oeil, mais aussi des défis pour les golfeuses. (Photo : gracieuseté)

Des médaillées

Si le jeu était amical, les joueuses n’ont pas ménagé les efforts pour gagner. Les Françaises sont arrivées avec des joueuses qui avaient un handicap de 0 dans leur délégation.

Quant aux Marocaines, elles profitaient de caddy, ce qui a demandé une adaptation qui n’a toutefois pas eu une grande incidence, malgré leur victoire par seulement trois points au terme des quatre jours.

Les Québécoises ont profité de deux jours de pratique avant le lancement du tournoi. Ce qui a aidé les équipes à s’adapter aux conditions, et combattre le décalage horaire. 

Pour ce qui est du Canada, Andrée et Lise Ekemberg ont rapporté une médaille de bronze dans leurs bagages. Un match remporté sur une autre équipe du Canada. 

Andrée et Lise posent fièrement avec leur médaille de bronze. (Photo : gracieuseté)

Sylvie est toutefois aussi revenue avec une médaille du Maroc. Son duo a remporté ses quatre matchs disputés et elle est celle qui a procuré le plus de points à son équipe. Si bien qu’elle a été désignée parmi les étoiles de la compétition. 

 Déjà les discussions sont ouvertes pour répéter la F-Cup. Avec possiblement d’autres nations participantes. Les cinq golfeuses de Saint-Zotique sont prêtes à retourner défendre les couleurs du Canada si l’occasion se présente. 

Une des équipes du Canada a terminé sur le podium lors de la présentation de la première édition de la F-Cup. (Photo : gracieuseté)