Claude DeBellefeuille acclamée en grand
Entourée des candidats du Bloc Denis Trudel dans Longueuil–Charles-Lemoyne et Christopher Massé pour Vaudreuil, Claude DeBellefeuille a reçu une intense dose d’amour lors du lancement de sa septième campagne. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)
Devant plusieurs centaines de ses partisans, des membres de sa famille rapprochée, dont son père René, qui lui a appris à travailler fort et à aimer le Québec dès le berceau, la candidate bloquiste dans Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, Claude DeBellefeuille a lancé sa 7e campagne électorale à la microbrasserie du Vieux-Canal jeudi.
«Juste de vous voir être là si nombreux, si pleins d’énergie positive, ça me donne le goût de poursuivre jusqu’au 28 avril et plus loin encore. Je sens que je suis sur mon X et c’est important parce que nous devons élire le plus grand nombre de bloquistes possible», lance celle qui compte sur 150 bénévoles actifs et de partout dans la circonscription pour cette campagne qui la sépare de 19 ans depuis sa première en 2006.
Un discours commun
Parmi les invités de marque, on notait la présence de Louise Laître, présidente de l’Association du Bloc Québécois de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon qui a dit vouloir motiver les troupes pour le lancement de la campagne de la meilleure candidate. Elle en a profité pour présenter Denis Trudel, candidat à une troisième élection dans Longueuil–Charles-Lemoyne.
Il a amorcé son laïus en invitant les partisans à scander l’importance de la liberté. «Vive la liberté, vive l’indépendance», s’époumone celui qui parle d’une campagne assez particulière. «C’est la campagne la plus fondamentale du Bloc depuis un bon moment. Qui d’autres peut parler à Ottawa pour l’aluminium, le bois d’œuvre, pour le Québec? Si ce n’est pas nous, ils vont nous tirer en bas du bus. Le Québec est de loin la province la plus progressiste au Canada et c’est grâce à nous, nous sommes prêts à aller de l’avant dans bien des domaines», accorde celui qui parle en bien de son amie et collègue Claude DeBellefeuille.
«Elle a fait un travail que peu de gens sont capables de faire et il faut absolument la ramener au Parlement», conclut Denis Trudel qui a livré un discours senti du défunt Pierre Falardeau au sujet de l’indépendance et de la liberté, sous les clameurs d’une foule gagnée d’avance.