Cougar ou lynx : des prédateurs dans le Haut-Saint-Laurent

Le Ministère des forêts, de la Faune et des Parcs confirme que deux lynx ont attaqué une vache le jeudi 2 juillet dans la Municipalité de Franklin. Bien que peu fréquente, cette agression a relancé le débat puisque certains croient qu’il pourrait s’agir d’un cougar.

Le relationniste de presse du ministère, Jacques Nadeau, explique que des agents de la faune ont été dépêchés sur place et qu’ils ont aperçu des traces et des excréments de lynx. «Le lendemain de l’attaque, le fils du propriétaire dit avoir vu deux lynx près de l’endroit où l’agression a eu lieu. Il est donc sans équivoque que ce n’est pas un cougar, mais bien deux lynx qui ont fait cela. Il ne faut pas confondre lynx et cougar», informe M. Nadeau.

Pour en savoir plus long, nous nous sommes entretenus avec le vétérinaire qui s’est déplacé sur les lieux de l’attaque, Dr. Sonia Lachapelle. La dame confirme avoir vu la bête blessée, mais ne peut confirmer de quel type de prédateur il s’agit.

«J’ai été sur place pour observer l’animal blessé. Par contre, je ne connais pas la technique utilisée par les agents, mais, lorsque j’étais sûr place, personne ne pouvait dire si c’était une attaque de cougar ou de lynx», atteste Dr Lachapelle.

Depuis quelques années, le débat sur la présence de cougars dans le Haut-Saint-Laurent retient l’attention. Alors que plusieurs citoyens affirment avoir été témoins de la présence de cougars, Jacques Nadeau souligne qu’il n’y a aucune preuve tangible de la présence de ce prédateur  dans la région.

D’ailleurs un autre représentant du ministère confirme que depuis plusieurs années, des pièges ont été installés afin de confirmer la présence de cougars dans le secteur, mais que les espoirs sont tous restés vains.

 Le ministère profite de l’occasion pour inviter la population à rester alerte en lien avec les animaux sauvages. «Si les gens voient des animaux non domestiques, nous les invitons à communiquer immédiatement avec la ligne «Info-Braconnage»  en composant le 1-800-463-2191», fait savoir Jacques Nadeau.