Le Blackout Race du parc Sauvé a donné un panorama somptueux aux coureurs. Mais à travers le décor enchanteur se dressait des redoutables épreuves. Au fil d’arrivée, Guillaume Benoît a remporté sa première course de l’année.

«Je me sens brûlé, vidé d’énergie, a commenté la vainqueur après avoir franchi le fil d’arrivée. Ce genre d’épreuve demande beaucoup de force, d’endurance et de cardio. »

L’ancien hockeyeur des Braves de Valleyfield avait terminé sur le podium à chacune des épreuves de la saison, mais jamais sur la plus haute marche. La troisième Blackout Race de la saison lui aura permis de dominer ses pairs dans la catégorie Élite.

«Je me suis toujours entraîné fort en raison du hockey, a indiqué le résident de Saint-Zotique. Mais un Blackout Race, c’est beaucoup de préparation. Il faut être polyvalent. »

Il a qualifié l’épreuve de Valleyfield de l’une des toughs qu’il ait pu faire depuis trois ans. «J’ai été aidé en début de course parce qu’il y avait beaucoup de transport de charge avec la poche de sable ou les pneus, a-t-il expliqué. C’est ma force. J’ai réussi à prendre de l’avance parce que je suis moins vite à la course. »

Son avance a diminué si bien qu’il a devancé son plus proche poursuivant à la toute dernière épreuve, les double-sauts à la corde.

Onze défis physiques étaient répartis entre le parc Marcil et la Pointe-aux-Anglais. Le grand espace à proximité d’un plan d’eau comme la baie permettait aux coureurs de bénéficier d’un terrain de jeux assez grand pour souffler.

Rappelons que cette course prenait remplaçait l’épreuve prévue à la base de plein air de Saint-Lazare.

Un protocole d’entente a été signé entre ls organisateurs et la Cité des Arts et des Sports. Au terme d’un post-mortem, Valleyfield pourrait s’insérer dans le calendrier officiel de compétitions.