COVID-19: l'éclosion atteint 12 personnes au CHSLD de Huntingdon

En réaction à l'épidémie, un médecin est désormais sur place au CHSLD toute la journée et de garde la nuit. «Nous assurons une présence médicale beaucoup plus intensive, dit Dre Bélanger. Les épidémies dans ces types d'environnements fermés peuvent être si dévastatrices. Nous avons donc encore plus de devoir envers (les résidents). Nous avons mis en place des mesures avec lesquelles je suis convaincue que nous serons en mesure de prévenir une nouvelle propagation», poursuit-elle. La médecin a aussi admis qu'elle s'attend à ce qu'il y ait plus de cas diagnostiqués et qu'il n'y a aucun moyen de savoir combien de résidents pourraient tomber malades. «Dans 10 jours, nous saurons si nous avons réussi à contenir l'épidémie ou non.»
Dre Bélanger a travaillé dans trois CHSLD avec des éclosions de COVID-19 lors de la première vague de la pandémie au printemps. Elle dit que la clef pour contenir une épidémie est de réagir rapidement pour contrôler la propagation du virus. «Nous surveillons ces patients comme un faucon, affirme-t-elle, suggérant que le COVID n'est pas comme les autres infections où il est pire au début. La détérioration du COVID se produit entre les jours 7 et 10», dit-elle. Pour cette raison, Dre Bélanger et l'équipe du CHSLD se concentrent en ce moment sur la qualité de vie de leurs patients malgré l'éclosion. «L'humanité et la dignité sont au centre de leurs soins.»