De l’espace pour 4000 unités de logement dans le secteur Moco

Une trentaine de citoyens ont assisté à l’assemblée d’information tenue par la Ville sur le développement du secteur Moco le mardi 27 février, un espace équivalent à 53 terrains de soccer qui verra surgir quelque 4000 unités d’habitation au cours des prochaines années.

L’exercice a permis de présenter les différentes mesures règlementaires mises en place dans l’élaboration de ce vaste développement, dans un contexte marqué par une pénurie de logements et une surenchère immobilière.

Salaberry-de-Valleyfield affichait un taux d’inoccupation des logements de 0,1 % en 2022, et ce, malgré l’ajout de 1850 logements depuis l’automne 2020. «Si on veut corriger ce débalancement entre l’offre et la demande, il faut construire de nouveaux logements et faire en sorte de faire baisser le coût du logement», a fait valoir le maire Miguel Lemieux.

Noémie Côté-Laforge, conseillère en aménagement au service d’Urbanisme, et Julien Trépanier de la firme de consultants Domus, ont présenté les données du Plan Particulier d’Urbanisme (PPU) retenu pour le secteur, de même que des règlements de zonage, lotissement, de mobilité qui le régiront.

Celui-ci sera développé sommairement en fonction de deux pôles principaux, dont le premier se situe du côté ouest, derrière les commerces Super C et Bureau en gros. Un espace destiné à accueillir une nouvelle école primaire a déjà été retenu dans le secteur.

Une trentaine de citoyens ont assisté à l’assemblée d’information. (Photo Journal Saint-François - Mario Pitre)

Un second pôle de développement verra le jour plus à l’est, dans le secteur où se trouvent notamment les commerces du Smart Center (Walmart) et le Patrick Morin. 

Dans les deux pôles, des immeubles à logements pouvant atteindre un maximum de 10 étages sont autorisées, mais selon des aménagements qui prévoient également des liens piétonniers et cyclables, des espaces verts et places publiques. Une proportion de 70% des stationnements résidentiels devront être souterrains.

Fait intéressant, des commerces de grandes bannières tel que le IGA ou Walmart seront incités à un redéveloppement prévoyant l’ajout d’étages résidentiels.

Questionné quant à l’échéancier dans lequel ce développement pourrait se réaliser, le directeur du Service de l’Urbanisme, Martin Pharand, n’a pas fourni d’objectif précis, mais a dit croire que le secteur connaîtra un effet d’entraînement au cours des prochaines années.

D’autres citoyens ont posé des questions concernant la qualité des sols du secteur, le coût des logements, le bruit occasionné par la proximité du chemin de fer, entre autres.