Cinq œuvres d’art conçues sur des portes viennent rappeler différentes caractéristiques de la municipalité de Les Coteaux, dans le cadre d’un projet de médiation culturelle impliquant plus d’une soixantaine de citoyens.

Ces œuvres grand format ont été dévoilées lors du vernissage du projet de médiation culturelle Des portes, une histoire, tenu le 7 septembre dernier à l’hôtel de ville de Les Coteaux.

Élaboré conjointement par l’administration municipale, le comité culturel et l’artiste Myriam Sauvé, ce projet visait à créer des oeuvres grand format avec la participation de plusieurs groupes de citoyens en s’attardant sur le patrimoine des deux anciennes municipalités à l’origine de Les Coteaux, soit Coteau- Landing et Coteau-Station.

Réalisées sur de vieilles portes récupérées, les cinq oeuvres mettent en valeur l’histoire de la municipalité, ses infrastructures, ses paysages, ses éléments naturels…

Plus d’une soixantaines de citoyens ont participé à la création de ces oeuvres. Des élèves de 6e année ont travaillé à illustrer la présence amérindienne sur le territoire. Des familles ont travaillé autour du thème de la communauté. Les jeunes du camp de jour se sont penchés sur la fragilité des écosystèmes et les bénévoles de la bibliothèque ont fait prendre vie au grand débordement de la rivière Delisle !

Le projet a vu le jour lors d’une formation organisée par le Partenariat régional en médiation culturelle dans la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent (VHSL). L’artiste Myriam Sauvé de même que Lise St-Gelais, toutes deux membres du comité culturel de Les Coteaux, s’étaient inscrites à la formation en compagnie de Lucie Hamel, directrice des Loisirs de la Municipalité. Lors de la formation, un appel de projets a été lancé et les Coteauloises se sont empressées d’imaginer un projet de médiation culturelle qui saurait mettre en valeur le riche patrimoine de leur municipalité. La grande qualité du projet a permis aux Coteaux de recevoir une bourse de 2000 $ de la part du Partenariat afin de passer de l’idée à l’action.

«La plupart des matériaux utilisés pour la création des cinq oeuvres sont recyclés. Nous avons utilisé de vieilles portes comme canevas, puis je suis partie à la recherche de différents matériaux naturels sur notre territoire. J’ai utilisé du bois de grève, de petits rondins et même des morceaux de l’ancienne voie ferrée qui passe ici», explique Mme Sauvé.

Les grandes oeuvres peuvent être admirées en se rendant à la bibliothèque municipale située au 65, route 338.