Des élèves du secondaire initiés à la science de l'eau
Des élèves provenant de cinq classes d’écoles secondaires situées sur le territoire du Comité ZIP du Haut Saint-Laurent ont bénéficié cet automne du programme d’initiation à la science de l’eau J’adopte un cours d’eau.
De septembre à novembre, 127 élèves provenant des écoles secondaires des Navigateurs de Saint-Zotique et du Chêne-Bleu de Pincourt ont pu participer à ces activités éducatives. Ces élèves de la 1ère et de la 4e secondaire se sont rendus à un cours d’eau local afin de décrire le site, d’effectuer des analyses physicochimiques et d’échantillonner des macroinvertébrés benthiques (larves d’insectes, vers, crustacés et mollusques vivant au fond des cours d’eau).
Les macroinvertébrés benthiques sont de petits organismes fort utiles : en plus de permettre à de nombreux poissons, oiseaux et amphibiens de se nourrir, ce sont des indicateurs de l’état de santé des cours d’eau. (Photo Caroline Côté-Larose – Comité ZIP du Haut Saint-Laurent)
Le Comité ZIP fait savoir que ces petits organismes sont fort utiles : en plus de permettre à de nombreux poissons, oiseaux et amphibiens de se nourrir, ce sont des indicateurs de l’état de santé des cours d’eau. Les analyses physicochimiques réalisées lors de l’activité J’adopte un cours d’eau permettent de mesurer sept paramètres : la température, l’oxygène dissous, le pH, la dureté, la turbidité, le nitrate et le nitrite, ainsi que la conductivité.
Après avoir accompagné les élèves sur le terrain, l’animatrice du Comité ZIP du Haut Saint-Laurent est retournée en classe, afin que les élèves puissent comprendre les résultats des tests effectués, et pour dévoiler l’indice de santé biologique du cours d’eau étudié.
Ces activités éducatives ont été rendues possibles grâce à l’aide financière reçue du programme Des rivières surveillées, s’adapter pour l’avenir du Groupe d'éducation et d'écosurveillance de l'eau (G3E). «Nous tenons à remercier le G3E pour son précieux soutien financier. Sans cet apport, ces activités éducatives pour 5 groupes d’élèves n’auraient pas été possibles», a précisé la chargée de projets en environnement du Comité ZIP du Haut Saint-Laurent, Caroline Côté-Larose.