À l’initiative de la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM), un contingent fort, coloré et solidaire de plus de 500 personnes s’est rendu à Québec le dimanche 18 octobre pour prendre part à la Marche mondiale des femmes.
Celles-ci provenaient des divers secteurs de la Montérégie, de Valleyfield à Sainte-Julie, de Longueuil à Saint-Hyacinthe, de Huntingdon à Sorel.
À bord de six autobus d’une cinquantaine de participants chacun, en plus du transport organisé par plusieurs groupes membres et partenaires, ces manifestants ont uni leurs voix à celles de tout le Québec, au coeur d’une foule de 16 000 personnes, pour marcher ensemble vers un monde plus juste et équitable.

L’événement de cette année misait sur trois grandes orientations, soit de dénoncer la violence envers les filles et les femmes, la pauvreté comme violence systémique, et le capitalisme destructeur du vivant.
Pour l’occasion, les rues de Québec se sont transformées en tableaux vivants et performances artistiques percutantes : des mises en scène dénonçant les délais médicaux pour diagnostiquer les fibromes et l’endométriose, les statuts précaires des travailleuses et travailleurs sans papiers, ou encore le nombre grandissant de femmes et d’enfants décédés en contexte de violence conjugale.

