Les travailleuses de centres de la petite enfance (CPE) de la région se sont donné une banque de 6 journées de grève à utiliser au moment opportun, lors d’un vote pris mercredi en assemblée générale.
Ces travailleuses comptent parmi les 1770 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs en petite enfance de la Montérégie – CSN oeuvrant dans des CPE de la région.
Il s’agit des CPE Cadet Rousselle, La Campinoise, Citronnelle, Claire fontaine, Kaléidoscope, Tam-Tam, les Petits Mousses, Soulanges et Tourterelles.
Les syndiquées veulent ainsi mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation des dispositions nationales avec les associations d’employeurs et le ministère de la Famille, mentionne le communiqué émis par la CSN.
« Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs », déclare Mme Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN.
Pour sa part, la présidente du STTPEM – CSN, Mme Laniel, explique « qu’après 30 rencontres de négociation, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’entente ». Elle mentionne également que « dans cette négociation, les demandes des employeurs représentent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des syndiquées, mais également dans la qualité des services offerts aux enfants ».
Selon elle, ces revendications permettront aussi d’assurer la pérennité du réseau des centres de la petite enfance, « un réseau fiable et mondialement réputé dont s’est dotée la population du Québec dans le but d’assurer des services de garde éducatifs de qualité pour nos enfants », conclut Mme Laniel.

