Face au coronavirus, le Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap (CAPVISH) souhaite que les autorités sanitaires mettent de l’avant des opérations de dépistage à domicile pour les personnes vulnérables.
Les personnes ayant des limitations fonctionnelles qui ont parfois développé certaines maladies chroniques sont souvent plus à risque que d’autres personnes.
«Nous croyons alors qu’il faut développer des mesures préventives et multiplier les interventions dans le but de ne pas engorger le système de santé à court et moyen terme, indique le directeur général du CAPVISH Dominique Salgado. Ces mesures viseraient à minimiser les risques de propagation de la COVID-19 pouvant découler d’un transport auquel s’exposerait un nombre important de personnes.»
Ainsi, comme en Europe et ailleurs dans le monde, des équipes mobiles pourraient se rendre à domicile pour faire le prélèvement qui serait ensuite acheminé en laboratoire pour analyse et confirmation ou non de la présence du virus. L’objectif de ce dépistage «adapté aux personnes vulnérables» serait de pouvoir encore mieux freiner la propagation du virus.
Par l’entremise de son service BRAD (Banque de référence d’aide à domicile), le CAPVISH gère un registre de 252 personnes à mobilité réduite qui reçoivent régulièrement du soutien à domicile par l’intervention de 95 préposés répartis sur tout le territoire de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).
Afin d’appliquer les directives du gouvernement, en lien avec la COVID-19, le CAPVISH demeure en communication constante avec les autorités de la santé et assume son rôle de responsabilité collective en faisant partie de la solution.
(Source: Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap)
