Deux importants musées de la région se retrouvent sans direction

Le Musée de société des Deux-Rives (MUSO) et le Musée québécois d’archéologie Pointe-du-Buisson sont orphelins depuis que leurs directrices générales respectives ont toutes deux remis leur démission.

En poste au MUSO depuis six ans, dont trois à titre de directrice générale, Marie-France Lirette, a confirmé cette démission qu’elle annonce avec le cœur gros, dit-elle.

« Après six années de services pour le Musée, il est venu temps pour moi de lever l'ancre et d'orienter ma carrière vers des projets qui gravitent autour de l’art visuel, du théâtre et de l’écriture, informe-t-elle, se disant très fière d'avoir pu faire la différence dans de grands projets.»

Marie-France Lirette occupait la direction du MUSO depuis trois ans. (Photo gracieuseté)

Mme Lirette concède que les conditions de travail récentes découlant de la vague de démissions d’employés du MUSO ont été un défi de taille pour elle. « Soutenir un musée sans équipe permanente n'est pas une tâche facile.» 

Elle remercie néanmoins tous les membres du CA ainsi que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield pour leur soutien lors de ces derniers mois. Elle salue également tous les employés du musée pour leur confiance. 

« Je continue donc mon chemin vers d'autres projets qui me permettront de m'accomplir vers les orientations artistiques qui font battre mon cœur.»

Départ à la retraite

En poste au cours des 10 dernières années comme directrice générale du Musée québécois d’archéologie Pointe-du-Buisson, à Beauharnois, Caroline Nantel délaisse également ses fonctions.

Caroline Nantel a passé 10 ans à la direction du Musée québécois d’archéologie Pointe-du-Buisson. (Photo Journal Saint-François- Archives)

« Mon passage au musée m’aura permis de renouer avec la discipline au contact de jeunes chercheurs chevronnés et passionnés de découvertes, écrit-elle dans un message publié sur la page Facebook du Musée. J’ai un immense respect pour le développement de l’archéologie, la recherche et la mise en valeur muséale. Le secteur culturel aura été pour moi un lieu d’apprentissage, tour à tour générateur de grands plaisirs, de dépassement et de résilience…»

On ignore encore pour le moment comment ces départs pourraient affecter le déroulement des activités dans les deux établissements, mais tout indique que celles-ci devraient être maintenues jusqu'à l'embauche de nouveaux candidats.