Dix bougies pour l’écocentre de Valleyfield

Les dirigeants de Salaberry-de-Valleyfield sont satisfaits des 10 ans d'utilisation de l'écocentre qui fait leur fierté. (Photo - Journal Saint-François - Yanick Michaud)
Le 22 avril représente sur la planète, celle que l’on doit protéger, la Journée de la Terre et à Salaberry-de-Valleyfield, le 22 avril 2025 marque le dixième anniversaire de l’écocentre, un site de plus en plus prisé par les citoyens.
«C’est bien fait et c’est bien conçu, c’est facile et agréable d’utilisation pour les citoyens», mentionne le maire de la Ville, Miguel Lemieux qui aime que d’autres municipalités de la province prennent Salaberry-de-Valleyfield en exemple dans ce genre de situations.
«C’est bien entretenu et plusieurs s’inspirent de notre écocentre qui s’approche de la perfection», rigole-t-il. «Mais sans blague, c’est une fierté, et il y a une belle interaction entre les citoyens et les employés. Les Campivallensiens remercient les gens de chez Nature-Action et nous ne faisons qu’expérimenter des choses qui vont bien ici», assure Miguel Lemieux qui ajoute utiliser souvent l’endroit.
Un site utilisé
David Funk est conseiller en environnement à la Ville et il indique que plus de 360 000 visites ont été faites à l’écocentre dans la dernière décennie. «Dans les premières années, on parlait d’environ 22 000, alors que l’an dernier, nous en étions à 56 000. Ce sont plus de 12 000 conteneurs qui ont été remplis de 60 000 tonnes de matières. Il est question de 100 000 pneus», énumère-t-il. «On se demande où seraient les déchets sans l’écocentre.»
Ce sont les écofrais récupérés lors des dépôts d’ordinateurs, de pneus et de réfrigérateurs par exemple, qui financent les écocentres. Parce que pour les citoyens, le dépôt jusqu’èa 12 mètres cube par année est complètement gratuit. «Chaque citoyen de la MRC de Beauharnois-salaberry est desservi avec des écocentres. Ici, nous accueillons les gens de Saint-Louis-de-Gonzague et de Saint-Stanislas-de-Kostka et les frais sont envoyés aux municipalités concernés», explique David Funk qui parle d’un budget de 2M$ annuellement pour opérer l’écocentre du boulevard Monseigneur Langlois fréquenté par un citoyen sur deux en 2024.
«Des gens de 12 000 adresses différentes sont venus à un moment ou un autre, avec un pic en août après les inondations», complète celui qui se targue d’une revalorisation par des organismes des vélos et de certains meubles. Entre autres, les meubles toujours potables sont récupérés par l’organisme O’Hangar qui donne une deuxième vie à ces objets.