La Guignolée des médias va récolter la générosité des gens dans les rues de la région jeudi. Malgré ces temps austères, le comité organisateur souhaite égaler son total de l’an dernier, soit 80 000 $.

Le bilan faim révèle que 44 % des enfants de la région sont touchés par le manque de nourriture. Le taux de défavorisation élevé du sud-ouest du Québec place plusieurs gens dans une situation précaire.

«Moisson Sud-Ouest est la banque alimentaire qui redistribue aux organismes, a mentionné le président Claude Reid. Cette année, plus de 2000 paniers de Noël seront faits. »

M. Reid a rappelé que la guignolée des médias était une journée importante de l’année. Elle permet non seulement de contribuer aux paniers de Noël, mais également de garnir les tablettes de l’entrepôt pour penser aux semaines qui suivent les Fêtes.

«Ouvrez votre cœur et aidez-nous à soulager la faim», a invité Claude Reid. Outre la collecte de jeudi, 275 boîtes ont été installés dans différents commerces de la région. Il est possible d’y déposer des denrées jusqu’au 23 décembre.

La directrice de la banque alimentaire, Claire Raymond, a pour sa part expliqué que Moisson Sud-Ouest avait 94 partenaires dans le Suroît et de l’extérieur. Soixante-cinq organismes accrédités de la région bénéficient de ses services. «Tout ce que l’on prend partout dans la région est redistribué équitablement sur l’ensemble du territoire», a-t-elle assuré.

Pour l’année à venir, Moisson Sud-Ouest a de gros projets. D’abord l’implantation d’un programme de récupération de viande congelé et autres denrées. «En raison d’ententes, pour chaque dollar amassé, on en redistribue 7 $, a expliqué Mme Raymond. Avec ce programme, chaque dollar deviendrait 12 $ ou 15 $. » L’autre nouveauté concerne la transformation alimentaire, afin de distribué des plats cuisinés.

Du 80 000 $ visé, CEZinc a réédité son don annuel de 5000 $ lundi. Lors du lancement, on a également annoncé avoir déjà amassé de la dinde haché, des tartes au sucre et autres desserts. Déjà un bon point de départ pour la guignolée des médias.