Une école secondaire d’au moins 50 millions $ à Saint-Zotique

Saint-Zotique sera dotée d’une école secondaire pouvant accueillir 1200 élèves. La date de la rentrée scolaire dans cet établissement n’est pas connue, mais 2 millions $ ont été réservés pour un projet de mise à l’étude qui garantit sa construction. Toutes les écoles secondaires affichent complet à la Commission scolaire des Trois-Lacs. Au cours des 10 dernières années, c’est 2000 élèves de plus qui ont accédé à ce niveau d’étude. «Alors qu’ailleurs on doit fermer des écoles, ici on en ouvre, a indiqué Lucie Charlebois, députée de Soulanges et ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publiques et aux saines habitudes de vie. On doit gérer un problème de croissance. » Au cours des six dernières années, quatre écoles primaires ont été érigées. Deux autres ont été agrandies. Francine St-Denis, présidente de la CSTL a expliqué qu’une demande avait été formulée auprès de la MRC de Vaudreuil-Soulanges pour connaître les municipalités intéressées à recevoir l’école secondaire. Saint-Zotique s’est manifestée, elle qui avait déjà formulé un désir en ce sens. «Le processus de zonage était prêt, a convenu le maire Yvon Chiasson. On possède déjà quatre écoles primaires et la croissance de population continue. Ça faisait partie de notre plan de développement. » La nouvelle école sera dotée de 1200 places-élèves. Les bassins des territoires de Deux-Montagnes et Saint-François seront revus au moment d’attribuer les places. La dernière école secondaire construite à la CSTL est celle du Chêne-Bleu à Pincourt en 2002. Sport-études ? L’école qui sera située dans le secteur de la 69^e avenue comportera un projet particulier. Celui-ci demeure à être déterminé au cours des prochaines étapes, mais le maire Chiasson a évoqué celui d’un sport-études alors qu’un aréna et une piscine seront construites à proximité. Pour ce secteur en développement, il s’agit aussi d’un levier pour la construction résidentielle projetée. Bien que l’échéancier ne soit pas encore établi, la mise à l’étude du projet assure que l’école verra le jour. «Le projet va être à l’étude, donc il n’y a plus de retour en arrière, a assuré la ministre Charlebois. Une fois qu’il est inscrit au Plan québécois des infrastructures on ne peut reculer. » Le dossier d’opportunité et celui d’affaires sont aussi dans le processus qui mène à la réalisation du projet. [embed]https://www.youtube.com/watch?v=W1gmQmhpfLo[/embed]