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L’église a besoin d’un soutien financier

le jeudi 12 novembre 2020
Modifié à 9 h 33 min le 12 novembre 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

En ces temps difficiles pour plusieurs, les paroissiens de tout le Québec sont invités à soutenir leur église. « Nous voulons dire aux gens que le soutien est important. Il est essentiel. Nous sommes isolés, mais nous pouvons être nombreux pour soutenir l’église », prétend l’abbé Normand Bergeron, curé de la paroisse Sainte-Cécile. « Heureusement, les gens ont été d’un grand support lors de la campagne de la dîme. Sinon, quand on regarde pour la fin de 2020 et vers 2021, nous sommes en période de précarité », indique-t-il, entouré de Martine Hébert, gérante de Fabrique à la cathédrale Sainte-Cécile et de l’intervenante pastorale Hélène Desjardins. Peu de célébrations, des quêtes dominicales limitées à 25 paroissiens, les temps sont durs.

Des frais immuables

Pourtant, malgré la capacité réduite des institutions à recevoir des catholiques, les frais à rencontrer ne cessent d’entrer. « Il faut payer le personnel. Chauffer les églises, ou les climatiser. Il faut éclairer. Ça continue », dévoile Normand Bergeron. Néanmoins les intervenants demeurent présents. « Il faut accueillir les paroissiens. Continuer à les accompagner. Quand on veut rencontrer des gens dans un contexte de religion, ça ne se fait pas par Zoom ou Teams. Les deuils, les funérailles, c’est difficile de ne pas être présents », affirme Martine Hébert. Certains cependant, font tout en leur pouvoir pour aider. « Il y a des personnes qui cherchent à donner malgré tout. Ils font des dépôts dans les boîtes prévues à cet effet. C’est une manière différente de participer à la quête. »

L’apport des bénévoles

« Heureusement, nous avons l’apport de nos bénévoles. Nous tenons à remercier tous ceux qui offrent du soutien. En temps ou monétairement. Merci de nous aider », concluent les intervenants qui n’ont pu organiser de campagne de financement cette année.