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Choix de la rédaction

Elle chante son amour pour sa Ville

le vendredi 12 janvier 2024
Modifié à 11 h 20 min le 12 janvier 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Audrée Leduc chante son amour pour sa Ville dans la chanson «Je pense à nous (Valleyfield)» (Photo : Gracieuseté)

Audrée Leduc se sent bien à Salaberry-de-Valleyfield. Elle y a établi résidence et profite de sa quiétude et de ses charmes pour y élever sa famille. Un amour profond qu’elle a mis en parole et musique. Je pense à nous (Valleyfield) arrive juste à point à nos oreilles à l’aube du 150e.

La chanson a mis peu de temps à devenir un ver d’oreille. Le nombre d’écoute en ligne surpasse les attentes de l’autrice-compositrice-interprète de 26 ans. «C’est une chanson que j’avais écrite avant la pandémie, explique-t-elle. J’étais inspirée par ma vie, la nostalgie. J’étais attachée à rester ici près de ma famille et mes amis. C’est une chanson qui dit qu’on est bien chez nous.»

Les paroles ont été judicieusement écrites pour y insérer des éléments de la ville. «Chaque parole a un poids, une signification, note-t-elle. J’y mentionne la Montreal Cotton, les Régates, etc. Je nomme quatre quartiers, mais ils sont significatifs à mes yeux; ils ont été représentés par des femmes au conseil municipal.»

Il est rare de voir une jeune artiste déclarer son amour avec autant de vigueur. Pour Audrée Leduc, Salaberry-de-Valleyfield est comme nulle part ailleurs. «J’ai étudié à l’extérieur, je suis sortie, mais jamais je n’ai voulu déménager ailleurs, lance-t-elle. Je suis appelée par l’air. Il est pur à comparer aux grandes villes. On a une chance de vivre dans un environnement comme celui-là.»

Les échos sont bons dans la communauté. L’artiste dit avoir reçu plusieurs messages d’auditeurs qui ont été touchés par le texte et la musique.

Son amour pour sa ville est familial; ses parents, France Chenail et Stéphane Leduc, sont tous deux conseillers à la table du conseil.

La chanson à saveur country-folk tourne déjà à la radio Max 103. Elle sera bientôt disponible sur les plateformes de diffusion en ligne. La pièce fera l’objet d’un lancement le 24 janvier, date du 150e anniversaire de Salaberry-de-Valleyfield.

L'autrice-compositrice-interprète dit avoir une âme country. (Photo : Gracieuseté)

Une créatrice dans l’âme

Audrée Leduc enseigne les arts plastiques et les arts visuels aux élèves du primaire et du secondaire. La musique est une autre forme d’art qui la passionne depuis toujours. «Je fais de la musique depuis que je suis toute jeune, indique-t-elle. Au primaire, je faisais déjà des spectacles. Au point où j’ai parfois raté l’école. La musique fait partie de ma vie. Je chante tout le temps.»

Je pense à nous (Valleyfield) se veut aussi une carte de visite pour l’autrice-compositrice-interprète. Audrée Leduc a d’autres compositions dans son catalogue. Elle aimerait bien les faire entendre aux gens et avoir la chance de jouer sur les scènes dans la ville. «Mon but ultime serait une présence aux Régates, dit celle qui conserve une âme country. Quoi de plus Campi que de chanter aux Régates !»