Encore un bout de chemin à faire avance le député Claude Reid
Un an après sa réélection, Claude Reid constate que le comté de Beauharnois a fait un pas dans la bonne direction. Mais la route n’est pas terminée selon l’élu de la Coalition avenir Québec.
«Les choses bougent depuis 2018, a-t-il évoqué. Les municipalités sont satisfaites, mais il reste du travail à faire si on veut redonner les lettres de noblesse à la région.»
Sur ce point, le député constate qu’il s’agit d’un travail qui doit se faire chaque jour. M. Reid a parlé de se battre pour avoir un bout de chapitre. Que parfois, de gros mots se disent. Mais que la situation progresse. «On s’en vient vers ça collectivement parlant, a-t-il poursuivi. Il faut travailler ensemble pour que l’on puisse se développer et être fier de ce que l’on est.»
Des projets
Le présent mandat est différent du premier selon le député. L’équipe a apprivoisé la machine et s’affaire davantage sur des suivis de dossiers; dans un travail de proximité et de terrain auprès des différentes communautés.
Que ce soit aux quelque 130 organismes qui se sont partagés plus de 320 000 $ ou aux 16 autres qui ont obtenu environ 4 M$ en subvention.
Parmi les projets qui font sa fierté, il a cité tout ce qui entoure le Camp Bosco et la Fondation des ressources alternatives du Suroît. «C’est un beau cadeau dans la région, a-t-il qualifié. Le site va revenir à sa mission de base. Ce projet qui va de l’avant justifie notre job. Le genre de petit coup de cœur qui nous fait plaisir.»
Deux inquiétudes
Lors du bilan de l’an 1, il a soulevé deux inquiétudes. La première concerne l’Hôpital du Suroît. «Des investissements de 200 M$ ont été annoncés à l’été 2022, mais ça n’avance pas assez vite à mon goût, a-t-il lancé. Il y a des étapes au niveau administratif à passer.»
Claude Reid a aussi indiqué que le CLSC se trouvait dans un endroit désuet et qu’il pourrait être intégré dans le projet de réorganisation des unités de santé dans la région.
Le recrutement et la rétention du personnel de soins comptent aussi parmi ses préoccupations.
La situation économique est son autre inquiétude principale. «Je suis très sensible à ça, a-t-il affirmé. On se retrouve dans une période qui n’est pas évidente et on en aura encore pour quelques mois.»
Ancien président de Moisson Sud-Ouest, M. Reid est bien au fait que les banques alimentaires sont grandement sollicitées. Le coût du panier d’épicerie augmente et on évalue à 4/10 le nombre de personnes qui ont requis un dépannage alimentaire au cours de la dernière année.
La CAQ perd des plumes
Un an après avoir été portée au pouvoir, la CAQ chute dans les intentions de vote. «On a essuyé beaucoup plus de critiques sur des sujets qui sont survenus au cours des dernières semaines; on sent la déception, a dit le député. Sur le terrain, les gens me disent qu’ils m’aiment, mais on me demande de dire à mon <@Ri>boss<@$p> [François Legault] de faire attention.»