S’enjailler pour la richesse culturelle africaine

S’enjailler, en Ivoirien, signifie célébrer, et c’est ce que veulent faire les organisateurs de la troisième édition du Festival de l’Afrique à Beauharnois, qui se tiendra cette année du 16 au 18 août.

« Déjà une troisième édition, ça va vite. Mais déjà les premières années ça a bien été, alors nous espérons que ce sera encore plus populaire », lance Raoul Tamekou Tsowa, président et directeur général d’Idées-Afrique, organisateur de cette fête inclusive qui prône la diversité.

Nouveauté cette année, une soirée d’ouverture qui se tiendra aux environs de 17 h le vendredi 16 août. Quant aux deux jours du Festival, ils se tiendront les samedi et dimanche, au parc Sauvé de Beauharnois.

Une communauté de plus en plus nombreuse

Beauharnois et Châteauguay, particulièrement, attirent les membres de la communauté africaine. « Les gens nous appellent et nous demandent si c’est un bel endroit, accueillant. Nous répondons oui sans hésitation. Les Africains cherchent un endroit où il fait bon vivre, où ils peuvent s’établir et Beauharnois, c’est génial », affirme Raoul Tamekou Tsowa, enjoué.

C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles le Festival Beauharnois s’enjaille connaît un succès renouvelé annuellement. Les gens sont heureux d’y venir. On y découvre un beau mélange de culture. « L’année dernière, nous avions une trentaine de kiosques, ainsi que de nombreux artistes, artisans et exposants. Il y avait de la nourriture, des vêtements, de l’artisanat africain, mais aussi des produits québécois, des bijoux, des produits maraîchers, des services communautaires qui désirent se faire connaître auprès des nouveaux arrivants, entre autres », désigne le PDG d’Idées-Afrique.

Une marraine officielle

Cette année c’est Bénita Jacques qui est la marraine officielle de Beauharnois s’enjaille.

Bénita Jacques est une source d'inspiration pour les jeunes artistes qui aspirent à travailler dans le théâtre et l'industrie culturelle. Son impact dans l'industrie cinématographique et son engagement social font d'elle une figure majeure du monde artistique. (Photo Journal Saint-François - Gracieuseté)

Bénita Jacques est une actrice, scénariste, réalisatrice et productrice de renom, reconnue pour son film "Afrique, Berceau de l’humanité et des civilisations modernes", qui a été sélectionné et récompensé dans 38 festivals internationaux. Son talent et son dévouement ont eu un impact significatif dans l'industrie du cinéma.

En plus de ses réalisations en tant que cinéaste, Bénita Jacques a joué des rôles remarquables dans des productions populaires telles que "Storylive", "L'Auberge du chien noir", "30 Vies", "Rupture", "Mémoires Vives", "Gason Makoklen", "L'Innocence" et "Une démocratie assassinée". Sa polyvalence et son talent transparaissent à travers la diversité de ses rôles d'actrice.

Parallèlement à sa carrière artistique, Bénita Jacques s'engage activement dans la promotion de la culture et de l'éducation. Son documentaire a suscité un dialogue important et une sensibilisation en faveur d'un monde plus équitable. À travers son travail, elle démontre son engagement à utiliser la culture comme un moyen de rassembler les gens.