Un enseignant de 52 ans qui avoue s’être masturbé à l’école alors qu’il regardait de la pornographie juvénile avant la classe, vient d’être remis en liberté sous diverses conditions à la suite de son enquête sous cautionnement, le mercredi 28 septembre au palais de justice de Valleyfield.

C’est au terme d’une comparution d’environ une heure que Luciano Ruccia, a entendu le juge Michel Mercier le remettre en liberté. Toutefois, celui qui se livrait à une séance de plaisir solitaire lorsque les enquêteurs de la Sûreté du Québec l’ont arrêté à 7 h à l’école où il enseigne, ne peut retourner vivre à son domicile situé à Vaudreuil-Dorion. 

Comme sa conjointe est ambivalente sur l’avenir de leur couple, l’enseignant en mécanique pour la Commission scolaire de Montréal vivra chez les parents de la dame. Devant le tribunal, la belle-mère de l’accusé a mentionné que les charges déposées à l’endroit de son gendre l’ont surprise. «Je suis encore sous le choc, dit la dame qui s’est engagée à appeler les policiers advenant que son gendre ne respecte pas les conditions imposées. C’est le genre d’homme qui faisait tout pour plaire aux enfants. J’ose croire que c’est une erreur de parcours.»

Selon un enquêteur de la SQ venu à la barre, la perquisition au lieu de travail de Luciano Ruccia a permis aux policiers de saisir un disque dur externe contenant de la pornographie juvénile ainsi qu’une clé USB. «Il a avoué qu’il était en train de regarder de la pornographie juvénile en se masturbant lorsque nous l’avons arrêté. Lors de l’interrogatoire, qui a duré environ cinq heures, il a dit qu’il en regardait depuis 2013.»

En attente de son enquête préliminaire, prévue le mardi 22 novembre, Luciano Ruccia ne peut utiliser internet, doit demeurer chez ses beaux-parents et ne peut se trouver en avec des personnes mineures, sauf en présence de sa conjointe ou d’une personne qui connaît les accusations. De plus, il lui est formellement interdit de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de 16 ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. De plus, il a dû verser 2000 $ en gage de sa bonne conduite.