L’Express 57 en format renouvelé un an après l’incendie
L’Express 57 est en mode terrasse et livraison, mais les gens répondent présent et le propriétaire voit les choses de belle manière pour la suite de l’histoire. (Photo Journal Saint-François – Gracieuseté)
Depuis la mi-juillet, un peu moins d’un an après un incendie qui avait avalé une bonne partie de l’âme du restaurant Express 57 d’Ormstown, l’établissement renaît de ses cendres.
« Ça se replace, on a travaillé fort, mais maintenant ça roule depuis deux semaines et je suis bien heureux », indique Claude Gervais, propriétaire du mythique casse-croûte tant admiré par les gens de la région. « Les gens sont au rendez-vous et je suis content de la réception. Nous sommes en mode terrasse, livraison et mets à emporter, et nous sommes très occupés. Les gens d’ici avaient hâte à la réouverture », mentionne celui qui prévoit une ouverture complète en salle à manger d’ici la fin septembre si tout va bien.
La terrasse peut accueillir deux douzaines de personnes pour les délicieux repas qui ont fait la réputation du restaurant de style casse-croûte rétro. (Photo Journal Saint-François – Gracieuseté)
Reconstruire et redécorer
Claude Gervais n’a pas chômé dans la dernière année. Il a mis la main à la pâte pour remettre sur pied son restaurant qui avait été la proie des flammes en juillet 2022. Une grande partie de la mythique décoration rétro avait été détruite par le feu, la fumée, l’eau. « À l’intérieur, il reste quelques éléments à régler comme les fenêtres par exemple, mais il y a aussi la décoration qui inquiétait les curieux. J’ai quand même fait le tour du Québec à ramasser des choses antiques, dans des encans, dans des maisons privées. Ça m’a permis de trouver des choses qui vont faire en sorte de ressembler à ce que c’était avant », plaide Claude Gervais, enthousiaste.
Du côté du menu, peu de choses ont changé, on retrouvera les excellents repas et le bon goût habituel, quant à son équipe, il doit établir une nouvelle brigade. « Mon équipe de base, mon noyau est revenu, mais je dois trouver d’autres employés qui sont partis ailleurs dans la dernière année. Après un an, ils devaient trouver quelque chose, le chômage n’est pas éternel et je ne pouvais exiger qu’ils attendent », admet-il.
Néanmoins, Claude Gervais entrevoit l’avenir avec optimisme, et le rétro n’a jamais eu un si bel avenir.