Sports

Flag football : Cindy Hardy a dirigé une équipe lors d’un tournoi en Floride

le mardi 12 mars 2024
Modifié à 14 h 15 min le 12 mars 2024
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Cindy Hardy et sa troupe ont bien fait devant les deux meilleures équipes de leur catégorie, New York et le Panama. (Photo Journal Saint-François - Gracieuseté)

La joueuse et entraîneuse de flag football, Cindy Hardy a vécu une formidable expérience en janvier alors qu’elle a pris part en compagnie d’une équipe civile qu’elle dirigeait, à un tournoi à Walt Disney World en Floride sur les terrains d’ESPN.

« Nous avons formé une équipe civile avec une douzaine de joueuses de la région qui ont pris part à ce tournoi U17. Une compétition relevée au cours de laquelle nos joueuses ont beaucoup appris. Il fallait d’abord faire avec des règles différentes des nôtres, puis compétitionner contre des joueuses qui jouent au flag dès l’âge de 6 ans. On s’en est bien tiré considérant que nous n’avions eu que peu d’entraînement ensemble avant de partir », estime celle qui a joué au flag football pendant sept ans, dont quelques saisons avec les Broncos de l’École de la Baie-Saint-François et avec Team Québec. Elle avait alors remporté l’argent en U18 à Vancouver et l’or avec les U20 en 2020 à l’Île-du-Prince-Édouard.

Des filles de 15 et 16 ans

Accompagnée de Simon Daoust et de Marie-Ève St-Aubin, Cindy Hardy qui est technicienne en loisirs à l’EBSF a dirigé des filles de 15 et 16 ans qui se frottaient à des athlètes expérimentées. « Nous avons joué contre une équipe de Montréal, mais aussi contre des formations du Panama, de New York et de Niagara Falls. On voit qu’elles ont des moyens différents, des installations impeccables. Heureusement, pour nous aussi le sport est en expansion et dans quelques années nous pourrions rivaliser. Néanmoins ce fut une solide expérience pour les filles qui en tirent plein de points positifs », indique Cindy Hardy qui met en place de belles infrastructures en ce sens à l’école secondaire de Salaberry-de-Valleyfield.

Avec 450 équipes sur place, l’entraîneuse estime que ses protégées peuvent être fières d’avoir su s’adapter rapidement à de nouvelles règles pour affronter des athlètes expérimentées.