Sports

Florence Maheu rêve encore à Paris

le mardi 14 mai 2024
Modifié à 11 h 32 min le 16 mai 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Les Jeux olympiques de Paris auront lieu dans un peu plus de deux mois. Florence Maheu n’a pas encore sa place assurée dans l’équipage canadien de kayak d’eau vive, mais elle ira jusqu’au bout pour y accéder.

Elle s’envolera bientôt pour Prague en Tchéquie. Il s’y déroulera une Coupe du monde de slalom. La place a été octroyée à Lois Betteridge. Mais en marge de cette épreuve, se déroulera le Championnat du monde de kayak cross, une discipline qui fera son entrée au programme olympique. 

«Il y a encore des quotas qui sont à aller chercher là-bas [Prague], a-t-elle indiqué lors d’une entrevue réalisée au terme de la sélection canadienne de kayak d’eau. C’est pour ça que je vais me rendre tôt à Prague afin d’essayer de prendre le plus de repères dans les bateaux différents en kayak cross qu’en slalom.»

Des bateaux plus lourds et robustes qui permettent d’encaisser les contacts fréquents entre les quatre compétiteurs qui dévalent les vagues. Florence Maheu privilégie d’ailleurs les séances physiques dans sa préparation.

Quant à la rivière, elle la connaît bien puisqu’il s’agit d’un site régulier de Coupe du monde. 

Le kayak cross ressemble un peu à une descente de bateaux tamponneurs par moment. (Photo : Gracieuseté Alain Gaudreau)

Une épreuve imprévisible

Dimanche, la Campivallensienne participait à la finale de kayak cross disputée dans la rivière Saint-Charles. Une course aux allures de bateaux tamponneurs. «Il y a toujours des imprévus qui surviennent en kayak cross, a exprimé l’athlète. Ça ne va jamais vraiment comme le plan qu’on avait pensé. Mais ça a quand même bien fini.» 

Prête à passer à autre chose

Celle qui a participé à la dernière olympiade d’été, à Tokyo, participait en fin de semaine dernière à sa dernière sélection canadienne. Celle-ci se déroulait là où tout a commencé pour elle, dans la rivière Saint-Charles. 

«Si je refais d’autres compétitions à Salaberry-de-Valleyfield, ce sera pour le plaisir, a-t-elle confirmé. Je ne suis pas nécessairement émotive; peut-être que ça viendra plus tard cette saison parce qu’il me reste encore quelques courses. Mais comme ce n’est pas super émotif, c’est peut-être parce qu’il est temps de passer à autres choses.»

Néanmoins, elle assure conserver d’excellents souvenirs reliés au kayak d’eau vive.

En slalom, la Campivallensienne a réussi de belles performances lors des sélections canadiennes qui avaient lieu dans la rivière Saint-Charles. (Photo : Gracieuseté Alain Gaudreau)