Le boxeur Francis Lafrenière sera en action le jeudi 15 février au Casino de Montréal dans le cadre d’un événement tenu en collaboration par Groupe Yvon Michel et Rixa promotion.
Le pugiliste de Coteau-du-Lac fera les frais de la demi-finale ou de la finale du gala. Cependant, il ignore qui sera son rival pour le duel. «Je sais que mon promoteur est en pourparlers avec trois adversaires potentiels, mentionne Lafrenière. J’ai dit que je ne voulais pas savoir les négociations. Je veux simplement savoir contre qui je vais défendre mon titre de champion NABO.»
L’année 2018 s’annonce chargée pour Francis Lafrenière. Il a possiblement cinq combats à l’horaire. «J’ai hâte d’avoir mes 20 victoires, lance à la blague le boxeur âgé de 29 ans. Présentement, je sais que je me bats en février, mars, juin, septembre et décembre. Par contre, si je reçois une offre pour me battre sur HBO en 2018, cela changerait les plans. Je suis ouvert à écouter les opportunités. Je veux continuer à gravir les échelons pour grimper dans le classement mondial.»
Francis Lafrenière ne fait pas dans la dentelle. Lorsqu’il est dans l’arène, il semble prendre un réel plaisir à repousser ses limites. C’est peut-être pour cette raison qu’il souhaite être impliqué dans des combats difficiles en 2018. «J’espère recevoir des offres pour des combats contre des adversaires à la Renan St-Juste, indique le champion. C’est le genre de défis que j’aime bien. Des adversaires qui sont là pour vendre chèrement leur peau.»
En 2016, son combat contre Renan St-Juste a valu à Lafrenière le titre de combat de l’année au Canada. Pour 2017, il vient de récidiver à l’échelle provinciale puisque les experts de boxe attribuent encore une fois l’honneur à celui dont le sobriquet est People’s Champ. Son affrontement contre Uriel Gunzalez en février dernier au Centre Vidéotron de Québec en sous-carte du combat opposant Lucian Bute et Eleider Alvarez est jugé par les connaisseurs comme étant le combat de l’année.
«Face à Uriel Gonzalez, j’ai été vraiment sorti de ma zone de confort. C’est un combat qui m’a fait beaucoup apprendre. Il faisait des choses qui ne sont pas communes et il finissait tout le temps les rounds forts. Lorsqu’il entendait le bruit pour indiquer qu’il reste seulement 10 secondes à l’engagement, il ouvrait la machine pour tenter de voler le round.»
