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Frédéric Couturier : un premier de classe

le mardi 09 juillet 2024
Modifié à 15 h 50 min le 08 juillet 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Frédéric Couturier se donnait une année pour apprendre la classe Hydro 350. Disons que le pilote du H-14 Legacy 1 est un bon élève, puisqu’il s’est hissé au sommet du classement après seulement trois courses. 

«Je ne pense pas à ça [au championnat], mais plutôt à continuer ce qu’on faisait depuis le début de la saison, a reconnu le pilote. Se concentrer sur le pilotage et sur comment l’embarcation réagit. Si on a d’autres ajustements à faire, on y va. On n’a pas d’objectif très précis.»

Pour une équipe recrue, qui y va course par course, disons que les choses tournent rondement. Podium à Sorel-Tracy et à Brockville. Si bien que Couturier est surpris et content de son classement à ce stade-ci de la saison.

Il avait bien sûr conduit à quelques occasions en Hydro 350. En remplacement de Richard Haineault, Paul Barber ou Jean-Guy Leboeuf. Mais jamais à temps plein comme cette saison.

«On s’est dit qu’on prenait l’année pour apprendre la classe, le bateau, l’équipement et tout, a poursuivi celui qui est sur le circuit motonautique depuis 2011. On sait qu’on a une bonne embarcation et une bonne équipe derrière nous. On a tous les moyens et on essaie de survivre en fait en Hydro 350.»

Gravir les échelons

Tout au long de sa carrière, Couturier a progressé. De la classe 1,5 litre jusqu’en Formule 2500 où il se trouvait jusqu’à l’an dernier.

L’offre de piloter le bateau qui était auparavant dans les mains de Donny Allen est arrivée au bon moment. «C’est le rêve de tous les pilotes de pouvoir monter de classe, a-t-il avoué. J’ai eu l’opportunité d’avoir le bateau parce que Donny Allen n’était pas disponible cette année.»

Couturier a aussi la confiance du propriétaire Richard Hearn. Ce dernier lui avait confié un volant en 2019 et il avait apprécié sa combativité et sa détermination. 

Sans rien dénigrer à la classe dans laquelle il évoluait l’an dernier, il constate que le défi est plus désormais plus grand. «En Hydro 350, la rapidité est là dans toutes les équipes, fait-il observer. Tu ne peux pas te dire que celle-là va être facile. À chaque sortie, c’est une bataille.»

Frédéric Couturier est un pilote rapide et constant, si bien qu’il a su se hisser rapidement en tête du championnat Hydro 350 à sa première année aux commandes du H-14 Legacy 1. (Photo Journal Saint-François : Archives Pierre Langevin)