Grève chez Autobus Venise : le CSSVT comprend la préoccupation des parents
La grève perdure chez Autobus Venise. (Photo : Archives)
Alors que la grève persiste chez le transporteur scolaire Autobus Venise, le Centre de services scolaire dit comprendre les parents avec la rentrée prévue le 31 août.
Les écoliers qui grimpent à bord des autobus 001 jusqu’à 037 sont frappés par la situation.
«Nous tenons à vous assurer que nous comprenons vos préoccupations et que nous sommes sensibles aux désagréments que la grève des conducteurs d’Autobus Venise Ltée peut occasionner pour les familles, indique Me Luc Langevin, directeur du service de secrétariat général et des communications dans une lettre envoyée aux parents. Malheureusement, notre organisation n’a aucun contrôle sur les conditions de travail d’une entreprise privée.»
Dans sa communication, il ajoute que malgré les efforts déployés, aucune solution alternative n’a été trouvée pour mettre de l’avant un transport alternatif. Le nombre de véhicules requis et la pénurie de conducteurs ne permettent pas d’assurer un transport le matin et le soir en ce moment.
Le personnel du centre administratif et les directions d’école tentent d’établir des mesures d’atténuation pour les parents qui devront assurer le transport de leurs enfants le temps que le conflit de travail se règle.
Grève des parents
Un mouvement de parents suggère par ailleurs une grève des parents, soit le refus de reconduire les enfants à l’école. Une décision qui, soutient-on, servirait de levier financier vers une résolution rapide de la grève.
La pétition a recueilli 585 signatures depuis le 10 août. Les signataires disent comprendre et soutenir les conducteurs d’autobus. «Cependant, il est regrettable que ce conflit engendre des répercussions négatives sur les parents et les élèves qui dépendent des services de transport scolaire, peut-on lire en ligne. Les conséquences de cette impasse se répercutent dans de nombreuses sphères de nos vies, perturbant nos routines quotidiennes et entraînant des pertes financières significatives pour de nombreuses familles. Certains parents ont même été contraints d'abandonner leurs emplois en raison de l'incapacité de maintenir des horaires de travail cohérents.»