KAYAK-POLO. Avec comme objectif de parfaire leur préparation en vue des Championnats du monde de kayak-polo disputés la semaine prochaine en Ontario, des joueurs de quelques pays ont mis le cap sur Salaberry-de-Valleyfield.
Ils ont tenu des matchs ce week-end dans la partie centrale du Vieux-Canal et les responsables de l’organisation de ce mini camp d’entraînement ont été impressionnés. « Nous avons organisé ces prémondiaux pour les pays qui voulaient s’entraîner et s’adapter au décalage horaire et ça nous a permis de découvrir un tout autre calibre de jeu. Par exemple, les filles U21 de la Nouvelle-Zélande sont les championnes du monde. Elles sont incroyables. Au Canada, nous avons de bons joueurs, mais notre niveau n’est pas proche de ces pays qui présentent un niveau tellement relevé », explique Jean Sébastien Maillé, directeur de Kayak Valleyfield.
Direction Welland en Ontario
Jeudi, les joueurs du Canada, mais aussi des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande qui ont effectué un passage à Salaberry-de-Valleyfield au cours des derniers jours, vont prendre la direction de Welland en Ontario, pour les Championnats du monde. « C’est tout près de Niagara Falls et il fallait organiser le transport, l’hébergement, les commodités. Nous avons aidé ces gens pour qui c’était plus compliqué à partir de la Nouvelle-Zélande ou de l’Australie par exemple. Nous avons facilité les choses, disons », lance Jean Sébastien Maillé qui a reçu de bons mots sur l’organisation. « Les gens nous ont remerciés, ils ont dit que l’endroit est magnifique et que nous avons organisé un bel événement. Ils sont prêts à revenir n’importe quand », plaide-t-il.
Une douzaine d’équipes pour un total d’une centaine de joueurs étaient présentes et ont pris part à des matchs préparatoires cette fin de semaine, devant un public conquis.
D’ailleurs, les dirigeants du club de Valleyfield aimeraient pousser la note plus loin en misant sur l’organisation des Championnats canadiens de 2019. « Mais il y a du travail à faire, parce que nous ne sommes pas les seuls à les vouloir », conclut celui qui entrevoit un bel avenir pour ce sport dans la région.
