Deux adolescentes de Salaberry-de-Valleyfield auraient été victimes de sollicitation à caractère sexuel, laissant croire à une tentative d’enlèvement ou tentative d’agression sexuelle, par un individu âgé dans la quarantaine, le vendredi 5 août vers 19h45, dans le secteur Saint-Timothée.

Les deux adolescentes se baladaient à l’angle des rues des Mésanges et des Harfangs lorsqu’elles ont été interceptées par le conducteur d’une Dodge Caravan de couleur noire. L’homme de race blanche, dans la quarantaine, s’exprimant en français avec des cheveux courts grisonnants, a abordé les deux adolescentes en leur proposant de les faire monter dans son véhicule pour les raccompagner.

Devant le refus des deux jeunes filles, l’homme se serait fait insistant comme l’explique le père d’une des victimes. «Lorsqu’elles ont refusé, l’homme a dit aux jeunes qu’il pouvait leur donner 20 $ si elles acceptaient ses avances et de monter dans son auto, dit-il. Ma fille et son amie ont refusé encore et il a fait demi-tour par derrière elles afin qu’elles ne puissent pas identifier la plaque du véhicule.»

Toujours selon le père, des citoyens du quartier et de quartiers connexes confirment avoir aperçu ce véhicule à plusieurs reprise rodant dans le secteur. «Par chance, les filles ont refusé de monter dans la fourgonnette. Selon moi, l’information et la formation familiale demeurent le meilleur outil dans ce genre de situation. Je songe à prémunir mes filles de poivre de cayenne en tout temps.»

Pour le père, il ne fait plus de doute. La clarté du jour n’est plus un facteur sécurisant. Un prédateur peut surgir n’importe quand. «Ceci est arrivé en pleine lumière du jour. Je crois que quiconque pourrait enlever un enfant facilement. Sous peu, j’intégrerai aux vêtements ou bijoux de mes filles, une nouvelle technologie de collant GPS, retraçable avec un téléphone intelligent.»

Un dossier est ouvert à la Sûreté du Québec du poste de Beauharnois-Salaberry en lien avec cette tentative présumée d’agression ou d’enlèvement. «J’invite les gens à communiquer avec les policiers au 450-370-4350, s’ils ont des détails pouvant faire avancer le dossier», informe l’homme.

Finalement, comme la force des réseaux sociaux est un nouvel outil de ratissage, le père a partagé le drame sur Facebook. En moins de 24 heures, son message a été partagé près de 2000 fois. «Les gens doivent savoir ce qui s’est passé.»