Justice
Jean-François Émard opte pour un procès devant jury
le vendredi 01 décembre 2017
Modifié à 14 h 54 min le 01 décembre 2017
L’avocat de Jean-François Émard a informé le tribunal, le vendredi 1er décembre, que son client optait pour la tenue d’un procès devant juge et jury.
Détenu depuis le 29 juin dernier pour des accusations de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic, de possession d’une arme à feu de calibre 9 mm chargée et de bris d’engagement, Jean-François Émard a renoncé à la tenue de son enquête préliminaire et souhaite maintenant que le tribunal fixe son procès.
Ainsi, les avocats, Me Louis Miville-Deschesnes en défense et Me Kim Émond pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, ont avisé la juge Marie-Chantal Doucet qu’une date pour fixer la procédure sera nécessaire à l’ouverture du terme des assises le 19 janvier prochain.
Jean-François Émard était libre depuis seulement deux mois lorsqu’il a été arrêté chez lui, sur la rue Ellice à Salaberry-de-Valleyfield. Il venait de purger une sentence en Ontario après avoir reconnu sa culpabilité en avril 2017 au palais de justice de L’Orignal en Ontario à des accusations de possession de stupéfiants, de possession de munitions prohibées et d'avoir refusé d'obtempérer à un ordre donné par un agent de la paix.
Le chef d'accusation le plus sérieux, soit la possession illégale d'une arme à feu prohibée, avait toutefois été retiré.
Compte tenu du temps effectué en détention préventive, Jean-François Émard a pu bénéficier d’une libération la journée où il a plaidé coupable, puisque la sentence était inférieure au temps déjà purgé.
Jean-François Émard a retenu une attention médiatique particulière ces dernières années. En entrevue en 2014, il a mentionné être le président des Rock Machine, ce à quoi les motards du groupe ont répondu par la négative.
L’homme de 41 ans a également eu maille à partir avec un agent de la Sûreté du Québec le 5 octobre 2014 lors d’une arrestation survenue sur la rue Grande-Île à Salaberry-de-Valleyfield. Une fois à l’intérieur du quartier cellulaire, l’accusé et un policier en sont venus aux coups. Depuis, Jean-François Émard a déposé une poursuite de 650 000 $ contre l'État pour les coups qu'il a reçus de la part du policier.