Joanne Brunet consent que le prochain conseil devra s’asseoir rapidement avec le ministère des Transports pour régler le dossier du boul. Mgr.-Langlois. L’aspirante mairesse juge qu’il est temps d’ajouter davantage de pression.
«Le conseil actuel a fait ce qu’il pouvait selon l’agenda du MTQ, soutient Mme Brunet. Alors on reprend le dossier où il est rendu et on ajoute une coche de pression additionnelle. Parler un peu plus fort. »
Si elle est élue, elle entend être le porte-voix de la grogne qui existe depuis des années. Depuis 2012, les chiffres démontrent une augmentation de 60 % des camions lourds sur le boulevard urbain. «Quand mes filles ont commencé à conduire, je leur ai conseillé d’éviter le boulevard à l’heure de pointe, dit la candidate. On parle de développement commercial sur le boulevard; des commerçants préfèrent aller ailleurs compte tenu de la sécurité. »
Elle a lu dans le Saint-François qu’une solution proposée serait d’obliger les poids lourds à emprunter la voie de droite. Or, elle constate que cette mesure n’a pas été appliquée.
Sécurité dans les quartiers
La sécurité dans les quartiers, notamment le fléau de la vitesse, est un sujet sur lequel Joanne Brunet a grandement été interpelée. Elle avance que la présence policière n’est peut-être pas aussi forte que dans le passé. «Le prochain conseil doit s’y pencher, assure-t-elle. Devrait-on assigner des policiers à la surveillance ?» À cet effet, le contrat liant la MRC de Beauharnois-Salaberry à la Sûreté du Québec arriver à échéance en 2018 et doit donc être renégocié.
Elle aimerait voir la dynamique des noyaux résidentiels être optimisée. À cet effet, comme dans le milieu anglophone, elle suggère le concept d’école de quartier, qui permet de créer une synergie entre l’établissement scolaire et ses citoyens.
Lors de sa rencontre de presse, la candidate à la mairie a également avancée vouloir mettre en place des mesures pour faciliter l’accès à une première propriété, favoriser la rénovation résidentielle et éliminer les bâtiments abandonnés.
Du hockey et du patinage artistique à prix abordable
Joanne Brunet a mentionné que l’avenir des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield était un enjeu. Mais elle a refusé de s’étendre sur le dossier, disant ne pas connaître tous les détails des discussions préalables.
Toutefois, elle a convenu qu’il fallait s’assurer que les hockeyeurs et patineurs artistiques puissent pratiquer leur sport à un prix abordable. L’optimisation des plages horaires est également une priorité.
