La députée DeBellefeuille souhaite le retour des postes frontaliers ouverts 24/7
Claude DeBellefeuille souhaite que le ministre de la Sécurité publique reviennent sur sa décision de réduire les heures d'ouverture des postes frontaliers. (Photo : gracieuseté)
La député de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, et sa consoeur de Saint-Jean, Christine Normandin, demandent au ministre de la Sécurité publique de revenir sur sa décision pour que les postes frontaliers soient ouverts 24 heures par jour.
Depuis le 6 janvier, les heures de services sont réduites de moitié, notamment aux postes douaniers de Herdman et Trout River.
Les deux députées du Bloc québécois ont interpelé le ministre David McGuinty. Celui-ci n’a offert aucune réponse sur l’aspect sécuritaire d’une telle décision. Il n’a pas montré d’ouverture à la revoir non plus.
«D’un côté, le gouvernement annonce en grande pompe un financement de 1,3 MM $ pour sécuriser la frontière, et de l’autre, il maintient une décision qui fait exactement
l’inverse», a déploré Mme DeBellefeuille.
Les deux élues disent que cette décision soulève plusieurs questions quant à la capacité de l’Agence des services frontaliers du Canada d’assurer une surveillance adéquate aux postes visés alors que les heures sont réduites.
La fermeture est démontrée par une simple barrière qui serait facilement contournable à pied, ont-elles laissé savoir.
Ces coupures surviennent alors que l’administration américaine est préoccupée par le passge de migrants. La Gendarmerie royale du Canada intercepte aussi plusieurs va-et-vient à la frontière.
Les travaux importants à venir au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle laissent aussi entrevoir des inquiétudes. Il s’agit du poste le plus achalandé au Québec; durant le chantier, les députées craignent des refoulements vers d’autres postes dans le comté de Saint-Jean.