La fin d'une ressource pour déficients intellectuels
L’organisme Droit DI Rêver, qui se consacrait à l'inclusion sociale des personnes vivant avec une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) a fait savoir qu'il mettait un terme à ses activités.
L'organisme avait été mis sur pied à l'initiative du défunt Michel Choinière à la suite des Jeux Olympiques Spéciaux tenus à Salaberry-de-Valleyfield en 2019. Jusqu'à quelques dizaines de personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un spectre de l’autisme ont pu s'y réunir autour de jeux de société, dans des ateliers culinaires ou artistiques.
Dans un communiqué, le président, Réjean Goyer, annonce à regret la dissolution de l’organisme, une décision du conseil d'administration prise lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 19 juin dernier.
«C’est à l’unanimité que les membres du conseil d’administration, les parents ou tuteurs présents ont entériné cette décision difficile mettant ainsi fin aux activités offertes aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle légère et moyenne ou un spectre de l’autisme inscrites à cet organisme.»
Pour éviter de laisser ses membres sans ressources, le conseil d'administration a pris soin de signer une entente avec le Club Joie de Vivre afin que les activités de cuisine ou autres soient poursuivies au sein de cet organisme, dont les locaux ont été inaugurés récemment.
Déjà, depuis le mois de mai dernier, les membres de Droit DI Rêver avaient été sensibilisés de vive voix à cette fermeture, tout comme leurs parents ou tuteurs. C'est la difficulté d’obtenir un financement récurrent qui a incité les dirigeants à mettre fin à l'organisme et de s’assurer d’une poursuite possible pour les personnes intéressées avec le Club Joie de Vivre.
Droit DI Rêver avait également inauguré en 2023 l'Espace Michel-Choinière, au sous-sol de l'Édifice Raphaël-Barrette, conjointement avec la troupe de théâtre adapté Les Pas pour Rire.