« La Fondation des Gouverneurs de l’Espoir et moi, on s’est trouvés », - Patrice Bélanger
Il y a un peu plus de six ans, Patrice Bélanger et la Fondation des Gouverneurs de l’Espoir se sont trouvés et contrairement à ce que dit l’expression, ils se sont liés, pour le meilleur.
« J’aime dire que le hasard fait bien les choses. En 2017, en vue du Grand Bal de l’Espoir, j’ai remplacé à pied levé l’animateur qui avait été envisagé pour la soirée, à quelques semaines d’avis. J’avais eu vent de ce que faisait la Fondation, mais de façon sommaire. Alors je plonge et quand j’arrive sur place, je tombe sur les parents de Lili-Rose qui répètent leur mot pour la soirée. Déjà j’étais touché. Mais quand je vois le vidéo, un court 47 secondes de la vie d’une petite puce qui était parrainée par la Fondation, mais qui est malheureusement décédée, je deviens ému et je craque », explique le porte-parole de la Fondation qui est tombé en amour avec la mission à ce moment précis.
« Les deux parents ont dit que les sous reçus n’avaient pas pu sauver Lili-Rose, mais que ça leur avait permis de décrocher, de vivre les trois plus beaux mois avec leur fille, sans se soucier du loyer, de l’essence, de l’épicerie. De faire un voyage sans penser à la maladie, j’ai commencé à prendre la mesure de ce que font les Gouverneurs. De comprendre que ça permet de vivre des moments comme ceux-là », lance Patrice Bélanger, encore émotif quand il raconte ce premier contact avec les acteurs de la Fondation.
Les vrais super-héros
La soirée d’animation de Patrice Bélanger se déroule avec des pleurs, des rires, des rencontres spéciales, des moments d’émotions et il découvre l’ampleur du mouvement. « Je rencontre les responsables et je dis, si vous êtes ouverts, j’aimerais à nouveau animer l’an prochain. Quelques jours plus tard, ils me reviennent et ils me disent : t’es un gars qui parle avec son cœur, avec authenticité, qui dit la vérité. Non seulement nous voudrions que tu animes l’an prochain, mais nous voudrions te proposer le titre de porte-parole », dévoile l’artiste au grand cœur.
Depuis, Patrice Bélanger est devenu lui-même un gouverneur, il parraine des familles et il anime bénévolement les soirées de la Fondation, dont le récent Souper de homards. « Ça me permet de voir ce que deviennent ces familles, ces enfants touchés par la maladie, mais aussi leur fratrie. La Fondation ne laisse personne derrière. Les autres enfants des familles touchées subissent les dommages collatéraux de la maladie, mais les Gouverneurs les ont dans leur cœur et les gâtent aussi », assure-t-il.
En ce sens, il trouve qu’il reçoit trop de lumière comparativement à ces héros. « Je suis le porte-parole, les gens me voient en avant et lancent des fleurs et des compliments, mais les vrais super-héros, ce sont les membres du conseil d’administration de la Fondation, les employés, qui étudient jour et nuit les dossiers que nous recevons, les Gouverneurs, mais surtout les enfants malades et leurs familles. Ce sont eux qui doivent être mis de l’avant », affirme l’humble comédien qui trouve le temps, malgré un horaire fort chargé, de donner au suivant.
« J’essaie de faire ma modeste part des choses à travers cette petite Fondation, qui fait une grande différence », conclut Patrice Bélanger, un vrai gentil.