Sur l’eau, les plaisanciers peuvent être rassurés. Les membres de la Garde côtière auxiliaire canadienne sont prêts à faire de la prévention et bien entendu à mener des activités de recherche et sauvetage maritimes.
Comme l’eau est omniprésente dans la région, il est évident que la Garde côtière auxiliaire canadienne l’est également. L’unité 9 de la zone 05 sillonne les plans d’eau chaque fin de semaine et profite de l’occasion pour répondre aux questions des plaisanciers entre les interventions nautiques.
«Nous ne sommes pas la police, explique en entrée de jeu Chantal D’Allaire, adjointe ressource humaine de la zone 05. Nous n’avons pas de pouvoir. Nous faisons de la patrouille dans le but précis de donner des informations de sécurité aux gens qui sont sur l’eau. Également, nous intervenons lors des situations d’urgence.»
En trois ans à la marina de Salaberry-de-Valleyfield, la Garde côtière auxiliaire canadienne a connu une progression significative. «La première année, nous avons été appelés à intervenir sur huit missions, fait savoir Richard Labranche, directeur de la Garde côtière auxiliaire canadienne zone 05. L’an dernier, nous sommes intervenus à 28 reprises et cette année, nous avons déjà 25 missions de complétées.»
Lorsqu’ils parlent de missions, les membres de la Garde côtière auxiliaire canadienne font référence à la réception d’appel de détresse. «Ça peut être un bris mécanique, une personne qui a un malaise, un bateau qui prend l’eau et même quelqu’un qui a chaviré. Ce n’est jamais la même chose. Les appels proviennent du Centre de coordination de sauvetage de la Garde côtière canadienne. À ce moment, nous recevons les coordonnées géographiques de l’embarcation et nous intervenons le plus rapidement possible», mentionne pour sa part le troisième membre de l’équipage de l’unité 9, Pierre Poirier.
Les appels de détresse n’arrivent pas uniquement lorsque les membres sont sur l’eau. Parfois, ils sont appelés à intervenir même s’ils sont dans le confort de leur résidence.
«J’ai déjà reçu un appel alors que j’étais à la maison, dit Richard Labranche. À ce moment, j’appelle des membres de l’équipe et nous nous dirigeons à la marina afin de prendre notre embarcation et nous répondons à l’appel.»
Les grands rassemblements de bateaux sont une occasion en or pour la Garde côtière auxiliaire canadienne de se faire voir et par la même occasion d’offrir à des plaisanciers qui le souhaitent d’obtenir une vérification de courtoisie gratuitement. «Les secteurs de la Baie des Brises et de Hungry Bay sont des endroits prisés par les plaisanciers, informe Pierre Poirier. Parfois, par notre présence, cela apporte un sentiment de sécurité. Certains nous demandent des informations et d’autres demandent que l’on vérifie leurs équipements afin d’être conforme aux règles entourant le nautisme.»
Un ancien quai qui cause problème
Il serait faux de croire que la profondeur de la baie Saint-François est identique partout. C’est la même chose pour la voie maritime. À certains endroits, la profondeur peut passer de 20 pieds à seulement deux et ce sur moins d’un mètre. «Les gens doivent naviguer en tenant compte des bouées, revient à la charge le directeur Labranche. Ils doivent absolument rester à l’intérieur de celles-ci. Dans le secteur des bouées DV-10 et DV10/2 il y a un quai de submergé. À une certaine époque, le niveau d’eau était moins élevé. Cela a pour effet que si un plaisancier dévie de quelques pieds, il accrochera le quai. Cela arrive malheureusement quelques fois par année.»
Les membres de la Garde côtière auxiliaire sont bénévoles. Ils sont approximativement 5000 au Canada mais seulement 21 dans la région. «Nous sommes continuellement en recrutement, indique Mme D’Allaire. Nous demandons seulement huit heures de disponibilité par mois, qu’il dispose d’une carte de conducteur d’embarcation de plaisance et qu’il ait un peu d’expérience sur l’eau.»
Les gens intéressés à obtenir de l’information sur la Garde côtière auxiliaire peuvent le faire en composant le (514) 800-4390 ou par courriel au [email protected].
