L’histoire se répète. Certaines personnes utilisent les berges de la rivière Saint-Charles comme si elles étaient un dépotoir. Pour contrer la situation, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield demande la vigilance de tous, spécialement des riverains.
Une simple promenade sur la rue Sullivan à Salaberry-de-Valleyfield suffit pour constater que l’environnement ne semble pas la priorité de tous. Matériaux de construction, pneus, déchets domestiques, on y retrouve de tout.
«Je suis déçu des gens qui agissent comme cela. Au fil des ans, il y a eu plusieurs corvées de nettoyage. De voir que des personnes persistent à polluer la rivière, c’est vraiment déplorable. Pire encore, lorsque je prends en considération que le nouvel Éco-Centre construit sur le boul Mgr-Langlois est un service gratuit pour les résidents. Ça va prendre quoi ?», se questionne Jean-Luc Pomerleau, conseiller municipal du quartier Champlain.
Dans ses réflexions, le conseiller dit vouloir explorer plusieurs voies afin que la situation ne se reproduise plus. «Doit-on installer des caméras de surveillance? Ça coûterait de l’argent, mais les malfrats seraient identifiés rapidement. Je sais que l’on ne parle que de quelques individus, que ce n’est pas l’ensemble de la population qui agit ainsi, mais il est important que ça cesse», raconte M. Pomerleau.
Un autre scénario envisagé par l’élu serait d’augmenter l’amende imposée à un contrevenant. «Présentement, ça coûte 200 $ pour quiconque se fait prendre à jeter des ordures en bordure de route. Pourquoi ne pas mettre cela à 1000 $, de dire Jean-Luc Pomerleau. Cela pourrait peut-être avoir un effet dissuasif. Il faut que les gens aient le réflexe d’aller porter les matériaux directement à l’Éco-Centre. Cela nous permettrait de garder nos berges dans un bon état.»
Du côté de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Danielle Prieur, coordonnatrice aux communications confirme qu’une missive a été envoyée aux riverains de la rivière Saint-Charles en août. «On fait beaucoup de sensibilisation. La Ville procède au nettoyage de la rivière chaque année, mais il semble que le message ne passe pas. Nous invitons les gens à garder l’œil ouvert et à informer les autorités s’ils voient quoi que ce soit se produire.»

