Alors que la période des vacances de la construction se tiendra du 21 juillet au 6 août, la Sûreté du Québec redoublera d’ardeur sur le réseau routier afin d’assurer aux vacanciers des déplacements sécuritaires.
Avec près du quart de la population active du Québec en vacances estivales, les déplacements sur le réseau routier seront nombreux, augmentant ainsi le risque de collisions. Pendant le long congé de la construction de l’an dernier, 11 personnes ont perdu la vie, dans 11 collisions sur le territoire desservi par la Sûreté du Québec. S’il s’agit d’une simple statistique pour la majorité de la population, pour les familles des victimes, c’est une véritable tragédie.
«Comme il y a plus de gens sur les routes, cela augmente aussi le risque d’accidents, indique la sergente Ingrid Asselin, porte-parole à la Sûreté du Québec. Les hommes de 25 ans à 44 ans sont les plus représentés dans les accidents avec décès.»
Bien que 80 % des travailleurs et des employeurs de l’industrie de la construction seront en vacances jusqu’au 6 août prochain, 20 % de leurs confrères continueront d’être présents sur les chantiers de construction. «C’est pourquoi le respect de la limite de vitesse dans les zones de travaux et sur l’ensemble du réseau routier est primordial, insiste Mme Asselin. D’ailleurs, il est important de souligner que les amendes sont doublées lorsque l’infraction survient dans une zone de travaux.»
Il n’y a pas que les automobilistes que les policiers garderont à l’œil. «En 2016, il y a eu 38 motocycliste blessés, souligne Ingrid Asselin. Que les gens soient au volant d’une voiture, d’une motocyclette, d’un véhicule lourd ou même d’un véhicule récréatif, le partage de la route avec tous les usagers est nécessaire puisque chacun a sa place sur celle-ci. Planifier ses déplacements, être patient et éviter les distractions au volant sont trois comportements à adopter sur la route des vacances.»
Ingrid Asselin mentionne également que des patrouilles nautiques sont également au programme. «Nous ferons de la surveillance autant sur la route que sur les lacs», conclut Mme Asselin.
