Marc-Antoine D’Avignon pirouette et enchaîne les figures dans les vagues. Une déferlante d’adrénaline à coup de pagaie. Le kayakiste de Valleyfield poussera sa passion en Argentine où il participera au Championnat du monde de kayak freestyle.
«J’ai commencé il y a deux ans, a indiqué l’athlète rencontré lors d’un entraînement dans la rivière Saint-Charles samedi. J’ai
été passionné par le rush d’adrénaline. »
Pendant 45 secondes, il enchaîne des cartwheel, loop ou space Godzilla. Entre cinq et neuf différents types de roulade ou flip peuvent être réalisés durant ce laps de temps. «Je me pratique quelques jours avant la compétition pour savoir ma routine, souligne-t-il. Je sais ce que je veux faire avant d’aller surfer sur la vague. »
La porte d’entrée de l’athlète de 16 ans a été le slalom. Mais il a été conquis par la version acrobatique et artistique du sport.
L’été, il s’entraînait jusqu’à six heures par jour. La force physique s’est développé, un atout indéniable dans la qualité de ses performances. Un bon cardio lui permet aussi de se démarquer sur et sous l’eau lors de ces routines. Il a aussi participé à un camp intensif de trois semaines de freestyle en Ontario.
Une expérience à vivre
À l’été 2016, il a brillé lors d’une séance de qualification. Ce qui lui permet d’être de faire partie de l’équipe Canadienne, le seul pagayeur né au Québec, à s’être qualifié pour les championnats du monde de la discipline.
«Ça va être une nouvelle expérience pour moi, assure-t-il. J’y vais pour avoir du fun et vivre une expérience avec les meilleurs athlètes au monde. Ça représente le summum de mon parcours sportif. »
Ses rivaux juniors proviendront de 28 pays répartis sur le globe entier. Les Américains, Australiens, Argentins et compétiteurs de l’Europe s’avancent comme les plus compétitifs.
Samedi, il virevoltait dans les vagues froides de la rivière Saint-Charles sur laquelle la neige avait été saupoudrée. Le 28 novembre, c’est dans des vagues plus chaudes, mais moins intenses semble-t-il, que Marc-Antoine D’Avignon pourra chercher son adrénaline.
L’athlète remercie Kayak Valleyfield, ainsi que son partenariat avec les Physiothérapeutes du Suroît pour le neuro-tracking, la Ville de Valleyfield et Action Sport-Physio.
