L’ancien chef des Rock Machine prend le chemin du pénitencier

Jean-François Émard, 41 ans, qui se proclamait il y a quelques années comme étant le chef canadien des Rock Machine, a reconnu sa culpabilité à une multitude de chefs d’accusation, dont possession d’une arme de poing à autorisation restreinte chargée et de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic le vendredi 2 mars. Par la même occasion, le juge l’a condamné à une peine de 45 mois de détention. Arrêté et détenu depuis le jeudi 29 juin dernier, Jean-François Émard souhaitait un procès devant jury. Cependant, le juge Daniel Royer de la Cour supérieure a refusé les requêtes présentées par l’avocat de Jean-François Émard. À la suite du refus, Jean-François Émard a informé son avocat, Me Steven Hanafi, qu’il souhaitait plaider coupable et ainsi d’éviter à avoir à subir un procès qui se serait déroulé devant un juge seul. Jean-François Émard ne passera pas les 45 prochains mois dans un pénitencier. Comme la détention préventive qu’il a faite est soustraite à un ratio calculé à temps et demi, sa véritable sentence est donc de 33 mois. Les déboires judiciaires de Jean-François Émard ne sont pas terminés pour autant. À la suite d’une arrestation survenue en 2014, il a été frappé par un policier de la Sûreté du Québec alors qu’il était en cellule au poste de Salaberry-de-Valleyfield. Depuis, le policier a été accusé et jugé au palais de justice de Valleyfield. Toutefois, le motard a déposé une poursuite de 650 000 $ contre l’État pour les coups qu’il a reçus de la part du policier. Dans sa poursuite, Jean-François Émard laisse savoir qu’il a subi plusieurs préjudices physiques lors de cette bataille captée par une caméra de surveillance. Depuis ce temps, il dit souffrir de traumatismes importants et d'anxiété, de pertes de jouissance de la vie; en raison de son état psychologique et physique actuel. De plus, il mentionne qu’il ne pourra plus jamais intégrer le marché de l'emploi.